Chroniquer cet album n’ est pas forcement chose simple… mais avant tout, si vous êtes réfractaire à la musique instrumentale, passez votre chemin, car ici on va discuter, et discuter sérieusement musique !
Tout d’abord présentation du ‘sieur Thomas Fratti.
Outre le fait d’ être l’ une des fine lame de la six cordes dans le sud de la France, Thomas est ce que l’ on peut appeler un multi-instrumentiste, comme on peut le constater ici, car il tient la six cordes mais également la basse. Et le garçon a un sens de la composition plutôt aiguisé ! La preuve sur ce premier EP 5:2.
Le titre éponyme est vraiment magistral, basé sur un mouvement polyrythmique en 5: 2, d’où le nom !
Avec cette horloge au début qui se décale perso j’ adore, une vraie bonne idée qui vous met immédiatement dans l’ ambiance.
Ici pas de guitare ultra saturée, et quand je parlais de polyrythmie il ne faut pas voir ici la patte d’ un Meshuggah par exemple, non, on est plus dans un esprit rock, voir jazz fusion.
On peut retrouver dans cet opus un savant mélange de Vaï, Holsworth, Dream Theater. Et si les soli de claviers, vous font penser à la periode « Falling Into Infinity » du dernier groupe cité, ou encore à « Planet X », c’est normal car mister Derek Sherinian himself est venu prêter main forte a Thomas sur cette EP.
Un sacré tour de force de la part d’ un frenchi, et n’ oublions pas non plus Lionel guichon « On Drum » qui est d’ une précision redoutable, avec un feeling qui colle merveilleusement bien a ce 5:2
Je ne saurais donc trop vous conseiller de jeter une oreille sur cette EP et ce même si vous êtes réfractaires à la musique instrumentale.
Chro by Vince Sing