Hellfest Jour 2 – Part 2

Hellfest Jour 2 – Part 2

Le marathon du samedi continue et il reste moult chevelus, maquillés, excentriques, rageux et autres figures emblématiques à aller voir. Le soleil se fait moins brûlant mais la foule plus dense… De belles surprises nous attendent.

Dee Snider – Main Stage 2 – 18:00

On venait surtout pour le bonhomme et la légende, nous étions à bien des lieux d’imaginer le très bon moment que l’on passerait en sa compagnie. Après les adieux de Twisted Sister l’an dernier, Dee Snider est de retour au Hellfest en remplacement de WASP (c’est dire si l’on gagnait au change) avec son projet solo. Et c’est l’efficace “We Are The Ones”, extrait de son dernier album du même titre, qui ouvre les hostilités. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir l’allégresse qui habite notre cher Dee, showman par excellence, on ne peut plus heureux d’être avec nous. Il nous promet un show jalonné de vieilleries, de nouveautés, mais aussi de quelques sucreries bonus. Et justement, après deux autres titres, dont une première cover de la soeur tordue, “The Kids Are Back”, c’est l’ÉNORME surprise. “Le truc génial avec ce groupe, c’est que je peux enfin avoir un putain de clavier ! Cette chanson, j’adore la jouer, mais avec Twisted Sister ça n’aurait jamais été possible”, nous annonce-t-il.

C’est alors que l’un de ses deux guitaristes (vêtu d’un t-shirt Zeke également inattendu) lance un sample qui sonne plutôt indus, et qui nous titille l’oreille… Nous ne rêvons pas. Dee Snider est bel est bien en train d’interpréter “Head Like A Hole” de Nine Inch Nails. Sous nos yeux. Totalement improbable, mais brillamment exécuté. Place ensuite à l’autre grand moment du concert, un bon quart d’heure entièrement consacré à “We’re Not Gonna Take It”. On a eu droit à la totale : version ballade piano/voix, puis version normale, et deux reprises, emballé c’est pesé ! Le tout introduit par un petit mot et quelques majeurs levés à destination de ceux qui sèment peur et haine jusque dans nos salles de concert. Notre Dee ne démérite pas jusqu’à la fin de son set et donne tout, allant jusqu’à se fendre d’un vibrant hommage à son ami Chris Cornell (tout en ayant une pensée pour Dio, Lemmy, ainsi que son ancien batteur AJ Pero) par une reprise du “Outshined” de Soundgarden. Mythique.

(Otis)

D.R.I – Warzone – 18:35

Dirty Rotten Imbeciles est un groupe à la croisée des chemins du punk, du hardcore et du thrash metal. Le crossover ça vous parle ? Ce mélange musical typique des années 80 continue à faire parler de lui par l’intermédiaire d’un de ses représentants les plus fidèles et emblématiques. Puisant son inspiration dans ces trois styles pour n’en tirer que le meilleur, D.R.I. arpente les scènes du monde entier depuis près de trente ans pour propager leur envie de faire le plus de bruit possible. Efficace et direct, ils balancent des classiques comme « Couch Slouch » ou « Suit And Tie Guy » mais ne laisse pas de côté leur dernier EP avec le titre « Against Me ». D.R.I. ça joue fort, ça joue vite et surtout ça se fout des conventions. Les « imbéciles » s’en donnent à cœur joie pour enflammer la Warzone, grâce à des musiciens plein d’enthousiasme, d’honnêteté et de vitalité.

(Hyrkhnoss)

Chelsea Wolfe – The Valley – 19:40

Exercice complexe que celui de relater un concert tel que celui livré par Chelsea Wolfe. L’américaine nous a tout simplement happé, puis plongé tête la première dans son univers si particulier. Gothique, folk, drone, ambient, noise… Voilà jusqu’où il s’étend, et on ne pouvait rêver meilleur endroit que la Valley pour y pénétrer. La doublette d’ouverture, “Feral Love” et Carrion Flower”, ne laisse aucun répit. Impériale, l’artiste éclipse ses trois autres musiciens, y compris son inséparable compère Ben Chisholm, à la basse et aux claviers. Chelsea envoûte, impassible, son regard fixe et droit, ses talons plantés dans le sol. Côté setlist, son dernier album en date, Abyss, se taille la part du lion, avec notamment “Dragged Out”, “After The Fall” ou “Iron Moon”. Deux nouveaux morceaux, “16 Psyche” et “Static Hum” nous sont interprétés, et donnent déjà furieusement envie de nous ruer sur Hiss Spun, nouvel album prévu pour septembre. Bien qu’a priori très introvertie et peu expressive, Chelsea nous gratifie tout de même de quelques mots de remerciement, nous faisant part de l’honneur que représente sa participation au Hellfest. Ceci avant de nous quitter sur un monolithique “Survive”. Conclusion ponctuée par les cris de la reine Wolfe à travers les micros de sa guitare, écrasant définitivement ses modestes sujets que nous étions l’espace d’une heure.

(Otis)

Comeback Kid – The Warzone – 20:45

Pourquoi tourner autour du pot ? Comeback Kid, on a beau connaître par cœur et avoir vu un bon paquet de fois,  on sait qu’on aura droit à une barre de kiff avec des vrais bouts de dents cassées dedans. Et on ne s’y trompe pas, dès un “Waster Arrow” ravageur au possible. La Warzone se déchaîne dans la rage et (encore et encore) la poussière. Les canadiens demeurent fidèles à leur réputation de rouleau compresseur en terme de punk hardcore, et la setlist du soir fait un plaisir fou. Dans le désordre, “False Idols Fall”, “G.M Vincent and I”, “Broadcasting”, “Lower The Line”, “Should Know Better”… Du best of, ainsi qu’un avant-goût du nouvel album Outsider prévu pour cet automne, avec “Absolute”, dévoilé sur la toile quelques jours plus tôt. Et ça démonte, tout simplement. Andrew Neufeld parvient  avec brio à combler l’absence vocale (évidente aujourd’hui) de Devin Townsend, invité sur ce nouveau single. Carton total pour un Comeback Kid qui ce soir nous honorait de sa 4ème participation au Hellfest, ce que n’a pas manqué de souligner Andrew, et un public croissant à mesure que leurs baskets foulent le sol clissonnais. On se quitte par un traditionnellement incontournable “Wake The Dead”. Et puis on se fait des câlins parce que, franchement, c’était beaucoup trop bien.

(Otis)

Primus – Valley – 21:50

Primus est un bien curieux OVNI, même pour le Hellfest. Bien que 80% des gens soient devant Airbourne, la Valley est surbondée et il est bien difficile de s’en approcher, preuve s’il en fallait que le groupe américain est attendu. Le trio originaire de Californie nous emmène dans un délire mi-thrash, mi-funk, mi-jazz (oui, dans la réalité alternative dans laquelle évolue Primus, trois moitiés forment un tout !). Ce concert est pour moi une découverte totale. Primus joue sur plusieurs tableaux afin de proposer des morceaux aux structures complexes et alambiquées, difficiles à appréhender la première fois mais relativement entraînantes pour celui ou celle qui a su s’imprégner de leur univers (j’en veux pour preuve les nombreux corps qui se déhanchaient durant le set). L’absence de contact avec le public ne semble déranger personne, celui-ci étant totalement acquis à la cause du charismatique et hypnotisant bassiste / chanteur Les Claypool. Un des rares concerts qui m’a véritablement transcendé.

(Hyrkhnoss)

Apocalyptica – MainStage 2 – 22:20

La musique classique s’invite au Hellfest par l’entremise des Finlandais d’Apocalyptica qui sont actuellement en pleine tournée pour célébrer les vingt ans de leur premier album, à savoir le Plays Metallica By Four Cellos. Apocalyptica, c’est typiquement le genre de groupe que je surkiffe mais que je n’ai jamais l’occasion ou l’opportunité d’aller voir en concert. La dernière fois ça remonte à 2005 en première partie de Rammstein à Bercy. Autant dire une éternité alors quand j’ai vu leur nom sur l’affiche j’étais fin heureux. Les violoncellistes apportent un vent de fraîcheur en ce début de soirée avec leurs reprises peu conventionnelles des standards des Four Horsemen. Le concept est abordé de manière un peu aléatoire (note de moi-même : l’album est joué dans son intégralité en salle mais pas en festival) car au final le set ne propose que trois titres de l’album en question (« Enter Sandman », « Master Of Puppets » et « Creeping Death »).

Le reste de la setlist se partage entre Inquisition Symphony (« For Whom The Bell Tolls », « Nothing Else Matters » et « One ») et Cult (« Fight Fire With Fire »). La setlist se voit complétée par trois titres qui ne figurent sur aucun album (à ma connaissance) : « Seek & Destroy », « Battery » et « Orion ». Au final, Apocalyptica nous propose un joli florilège de ses reprises de Metallica pour peu que l’on soit sensible à ce genre d’arrangements. Le set des Finlandais prend d’ailleurs toute son ampleur avec l’entrée en scène du batteur sur « Creeping Death ». Mes retrouvailles avec le groupe ont été plus qu’excellentes. Et puis réjouissons nous, on aura enfin eu Metallica au Hellfest ! Que demande le peuple ?

Wardruna – The Temple – 22:55

Tête d’affiche de cette deuxième soirée, Wardruna intrigue. La troupe norvégienne, menée d’une main de maître par Einer Selvik (et qui autrefois comptait en ses rangs Gaahl, ex-Gorgoroth/God Seed, à qui l’on doit l’interview la plus anthologique du documentaire Metal : Voyage au coeur de la bête), s’est notamment illustré par sa participation aux BO de la série Viking. Les retrouver cette année à Clisson suscite la curiosité, et on avait plutôt hâte de découvrir leur ambient folk d’inspiration nordique. Evidemment, la configuration scénique dénote par rapport à d’autres formations présentes sur la Temple pendant le week-end. Toute une bardée d’instruments traditionnels, essentiellement acoustiques, nous font face. Mais il ne faut pour autant pas douter de l’intensité qui s’en dégage, ne serait-ce que dès l’ouverture sur “Tyr”. Une espèce de transe se propage sous le chapiteau, une énergie contagieuse comparable à celle de n’importe quel autre concert de metal. Nos hôtes, eux, relativement statiques, compensent par la maîtrise parfaite de leurs instruments. Notons également la limpidité des voix, aussi bien pour les tons graves de Selvik que pour la clarté de celle de Lindy Fay Hella. Côté light show, fait inédit sur l’ensemble du festival : le groupe ne se contente que de vasques enflammés, ce qui contribue à installer cette ambiance à la limite du chamanique. On a tout simplement dépassé le stade du simple concert, avec Wardruna. Un pur rite de passage jusqu’aux portes du Valhalla. Et Dieu que c’était sublime. Bon, par contre si on pouvait ré-expliquer au public qu’on ne tape PAS des mains sur le 1er et le 3ème temps, ça ne ferait pas trop de mal…

(Otis)

Agnostic Front – Warzone – 22:55

Quand on voit la Warzone noire de monde, on se dit qu’Agnostic Front est un groupe très attendu aujourd’hui. Les vétérans du hardcore ont une mission simple : faire vibrer tout ce petit monde au son de leur légendaire NYHC énergique et agressif. Enfin ça c’est la théorie. Car ce soir, Agnostic Front je les cherche. On est d’ailleurs beaucoup à les chercher. Je ne sais pas qui est sur scène mais ce n’est pas la bande à Roger Miret. Les adjectifs susnommés appartiennent au passé car la formation délivré une prestation molle et vieillissante, la faute à Roger Miret qui a la voix fatiguée et à Stigma qui passe son temps à retourner sa guitare pour bien montrer le sticker où figure son nom. Ce qui l’empêche de jouer forcément. Mais même quand sa guitare est à l’endroit il fait semblant de la gratouiller. Du coup ça plombe le set et les autres membres ne peuvent pas tout compenser. Pour en rajouter une couche, on pouvait espérer que les classiques du groupe relèvent le niveau mais même « My Life My Way », « Gotta Go » ou « For My Family » n’y changeront mieux. La magie ne prend plus.

(Hyrkhnoss)

Aerosmith – MainStage 1 – 23:25

Après un passage remarqué en 2014 – et surtout un passage que j’ai loupé – et l’annonce de l’arrêt du groupe après cette tournée qui célèbre plus de quarante années de carrière, il me paraissait opportun d’aller voir ce que valent les Américains sur scène. Pour ce qui doit être l’ultime concert français, Aerosmith a fait les choses en grand. La setlist est explosive et regroupe la crème de la crème, un best of des meilleurs morceaux (oui c’est un pléonasme et il est pleinement assumé) et la scène, baignée de somptueuses lumières. Les dinosaures du rock ont assuré un show du tonnerre pendant près d’une heure et demie. Entre mythe et curiosité, Aerosmith a ratissé super large niveau public en attirant un monde fou qui se sera égosillé sans vergogne sur « Dream On » qu’on pouvait entendre retentir jusqu’à la cathédrale. J’ai bien l’impression qu’on vient de vivre un concert incroyable!

(Hyrkhnoss)

Slo Burn – The Valley – 00:00

“Aaaaaapprochez approchez Mesdames et Messieurs ! Je suis le mage John Garcia et devant vos yeux, je vais faire sortir de mon chapeau magique l’un de mes anciens groupes mythiques de l’histoire du stoner condamné au silence depuis 20 ans pour votre plus grande tristesse. N’ATTENDEZ PLUS ! Tous vos soucis s’envoleront dès lors que j’aurai fait revenir l’entité que je m’apprête à invoquer. Abracadabra… POUF ! BAM ! DOOM ! OH ! Tadaaaaaaa ! Mesdames et Messieurs, sous vos applaudissements… SLO BURN !”. L’histoire semble ainsi se répéter pour notre ami John Garcia, dont la love story avec le Hellfest se poursuit encore aujourd’hui, pour sa 5ème participation au festival. Après John Garcia Plays Kyuss en 2010, Kyuss Lives! en 2011, Unida en 2014, et Hermano en 2016, c’est donc à Slo Burn de revenir d’entre les morts. Et malgré la rude concurrence d’Opeth et Aerosmith, la Valley est tout sauf désertique (un comble). John, sa classe internationale et sa voix légendaire habitent la scène. Mais le papa du stoner peut compter sur l’impeccable tenue de barraque orchestrée par le guitariste Chris Hale, le bassiste Damon Garrison et le batteur Brady Houghton.

Le quatuor nous offre à coup sûr le concert le plus cultement culte du week-end. On ne va pas se mentir, pouvoir écouter en live des tubes méconnus tels que “Pilot The Dune” ou “July’ relève du privilège pur et simple. Slo Burn n’ayant pas fait les choses à moitié, une poignée de nouvelles compos figure également sur la setlist. Est-ce une surprise si l’on vous dit que nous avons affaire à une ribambelle de bombes stoner ? Le sieur Garcia et ses acolytes en détiennent l’imperçable secret. Nul ne sait si ce come back inespéré donnera lieu à une suite discographique et scénique. Au petit bonheur la chance, n’oublions pas qu’Unida et Hermano étaient déjà censés repartir de plus belle… Quoi qu’il en soit, la prestation de Slo Burn restera dans les mémoires comme l’une des plus incontournables de cette édition !

(Otis)

Opeth – Altar – 00:00

Malgré la légende Aerosmith qui officie sur le même créneau, Opeth attire aussi un monde fou, à tel point qu’il faudrait une tente au moins deux fois plus grande pour accueillir tout ce petit monde. Qui a dit qu’il y avait trop de monde le samedi déjà ?! Il faut dire que la réputation des Suédois (leur concert de clôture du Hellfest 2014 était tout simplement magique) n’est plus à faire et malgré une évolution décriée, leur death metal progressif a toujours la côte. Auréolé d’un son propre et d’une justesse incroyable, Opeth pioche un peu partout dans sa discographie pour nous offrir un florilège de leurs morceaux magnifiés par une performance époustouflante des musiciens. Habituellement peu avare en blagues, Mikael Akerfeldt se fait (un tantinet) plus discret pour laisser davantage s’exprimer la musique, divine et sublime. En soixante minutes chrono, Opeth nous emmène loin, très loin comme eux seuls en ont le secret.

(Hyrkhnoss)

Suicidal Tendencies – Warzone – 01:05

Ce samedi a été particulièrement éprouvant alors autant le finir en beauté avec les brutasses de Suicidal Tendencies non ? Alors pour finir la journée sur les rotules, direction la Warzone où une fois n’est pas coutume c’était plein à craquer. L’heure tardive n’a décidément aucun impact sur les festivaliers. Suicidal Tendencies a donné un concert ébouriffant la semaine passée au Download Festival et les aléas de running order m’ont empêchés de les voir. Il est grand temps de réparer cette erreur d’autant que le report de mon collègue Otis m’a donné l’eau à la bouche. Suicidal Tendencies déborde d’énergie, à l’image de l’indéboulonnable Mike Muir, figure mythique du combo natif de Venice Californie, qui saute partout comme s’il était monté sur ressort, ou Dave Lombardo qui cogne ses fûts comme un damné, tout autant à l’aise avec SxTx qu’avec Slayer. C’est fou comme ces mecs arrivent à nous filer une pêche d’enfer et à nous faire danser à une heure si tardive alors qu’on est cassé de partout. Suicidal Tendencies clôture cette journée avec un concert chargé en énergie et nous on s’en va en direction de nos matelas / sacs de couchage / whatever le sourire aux lèvres. Legends never die!

(Hyrkhnoss)

Deafheaven – The Temple – 01:05

Dernier tour de piste sous la Temple, pour une formation complètement outsider dans le monde du black metal : Deafheaven. Aux antipodes du genre, en termes de look (on ne s’épanchera pas dessus) et de sonorités, les américains déversent leurs litanies pour la toute première fois à Clisson. L’heure que nous passons en leur compagnie nous procure les mêmes sensations que celles ressenties lors du live de Chelsea Wolfe plus tôt dans la journée. Nous pénétrons dans un univers en mouvement constant. D’un black metal tout blast beats en avant à des phases shoegaze et post rock, voilà ou se pose Deafheaven. “Brought To The Water”, extrait de New Bermuda, en est la parfaite illustration. Ce morceau d’ouverture fait de sacrés ravages, et le son est particulièrement écrasant.

Sur scène, alors que les musiciens demeurent immobiles, le chanteur et leader charismatique George Clarke se donne littéralement en spectacle. Le gaillard n’hésite pas à passer d’un headbanging rotatif tout-à-fait convenu à quelques pas de danse complètement décalés (on jurerait même l’avoir vu s’essayer à un moon walk), imitations de chef d’orchestre, positions et gestes suggestifs (disons le franchement, sexuels)… Il ira même jusqu’à se frotter au public du côté des barrières. Une attitude à laquelle on ne s’attend pas, par rapport à ses cris stridents. La tente est un peu plus clairsemée que d’habitude, étant donnée l’heure tardive, mais le répondant est bien là. Deafheaven nous permet de conclure une éreintante deuxième journée de la plus belle des manières. Ceci avec une setlist parsemée de quelques pépites comme cette surprenante cover de “Punk Rock/Cody” de Mogwai, ou l’imparable “Dream House”, extrait de Sunbather, chef d’œuvre ayant permis au groupe de sortir de l’ombre.

(Otis)

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