Découverte d’un Ovni ! Entretien avec Seb
Vous alternez sur certains morceaux, mais pas tous, entre textes en Anglais et en Français. Qu’est ce qui vous a conduit à faire ce choix ?
On a un chanteur, Nico, issu du rock français et quand il a rejoint le groupe au départ, ce n’était pas évident pour lui de chanter en Anglais. On tenait malgré tout au chant en Anglais, donc selon les riffs, il peut opter pour l’une ou l’autre des langues selon ce qui l’inspire.
Pour autant les passages en Français restent une « touche » dans nos compos. Donc ça ne choque pas spécialement les gens, ça leur plait d’entendre un peu de Français.
Votre musique est très investie, marquée par des ambiances, à la limite de l’expérimental. Comment composez-vous ?
Je compose, j’amène des idées ou je peux aussi improviser. Chacun participe et y ajoute sa patte, ses arrangements. On a tous des influences différentes et on souhaitait avec ce groupe sortir de notre zone de confort.
Est-ce que tu peux me parler du clip « Breath » et de son thème… dramatique…
C’est une chanson d’amour tragique, le clip illustre le thème avec ce personnage que l’on voit boire et qui s’enfonce dans la dépression. Mais il ne voit pas que la personne qui vit avec lui va le quitter. Le visuel ainsi que le titre de la pochette reflète également ce thème. L’ensemble du morceau est assez dark mélancolique.
Comment se passe le travail d’enregistrement ?
On fait tout en studio, au Swan Sound Studio à Caen, c’était déjà le cas sur les précédents opus. Pour Leaving notre ingé son à envoyer les fichiers à Magnus Lindberg (Cult Of Luna) en Suède pour masterisé le tout. On voulait un son différent, bien particulier.
Qu’est ce qui vous a inspiré pour les thèmes de cet album ? Est-ce qu’il y a un fil conducteur ou est-ce que chaque titre aborde un sujet différent ?
Chaque morceau aborde quelque chose de différent, on voulait un opus varié. On ne s’est pas inspiré d’un sujet en particulier, on a composé naturellement. On avait déjà pas mal de titres, on a choisi les sept qui nous plaisaient le plus et qui formaient un ensemble homogène.
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?
On aimerait refaire des dates, pouvoir retourner sur scène, que le confinement s’arrête et que tout aille bien…
C’est compliqué pour tout le monde mais aussi pour le monde du spectacle, de la culture, de la musique, de la presse papier…
Un mot pour ceux qui vous suivent et pour ceux qui vous découvrent ?
N’hésitez pas à nous écouter. Il y a beaucoup d’influences, d’univers. Ça peut aussi bien plaire aux amateurs de rock alternatif que de metal. C’est un album riche et éclectique avec des ambiances recherchées. Les constructions ne sont pas redondantes. Vous pouvez également nous soutenir en achetant notre CD.
Merci également à tous ceux qui nous suivent ainsi qu’au media car c’est grâce à vous qu’on peut exister.
