Interview de Mathieu – Chanteur de Mirizon
Votre album Shrinking Violet est sorti il y a un an, c’était une période compliquée pour les musiciens, aujourd’hui vous partez en tournée pour défendre cet opus en live. Parlez-nous un peu de cette aventure.
Oui en effet, l’album est sorti en février 2021. Et on peut enfin le défendre sur scène. Depuis septembre où on est allé jusqu’à organiser notre propre festival (Bocu’Fest), on a pu enchainer une dizaine de concerts dans la région et ailleurs (notamment à Paris).
On continue à en dénicher pour le mois de juin, pour l’été, et on a d’ores et déjà des dates d’assurées pour la fin de l’année et pour 2023 que nous annoncerons dès que nous pourrons. L’objectif pour nous c’est vraiment de jouer un peu partout en France et même plus loin si l’occasion se présente. On s’attèle à fond à cette tâche parce qu’on veut faire découvrir notre musique au plus grand nombre et la partager avec le public sur scène.
Qu’est ce qui pour vous définit l’essence de Mirizon et le rend différent des autres groupes ?
On pense tout de suite au violon. C’est un élément très important, une patte reconnaissable qui est une partie intégrante de notre musique. La relation entre les différentes voix également. On essaye de jouer beaucoup sur les nuances et les changements d’ambiances, parce que c’est ce qui nous fait vibrer. On essaye de faire passer toutes ces émotions au public, et l’énergie qu’on met sur scène constitue une de nos marques de fabrique. On y va à fond.
Comment on réussit à promouvoir sa musique et à caler une tournée dans ce contexte assez particulier après les reports, les annulations et toujours cette part d’incertitude ?
C’est vrai que la situation est quand même très complexe. Mais on se démène pour trouver des dates, contacter des salles, des groupes, des booker, des organismes qui nous permettent de nous produire. Avec le blocage de ces 2 dernières années, on a dû redoubler d’efforts pour promouvoir l’album et le mettre en avant sans concerts.
On a enregistré des live sessions, participé à un live streaming, et on a essayé d’être le plus présent possible sur les réseaux sociaux. Mais ça a été vraiment une période compliquée. On est complètement autonome là-dessus, on travaille tout seul, donc on a énormément appris et on continue d’apprendre tous les jours. Et le travail commence à payer d’ailleurs, parce que les dates arrivent et commencent à s’enchainer. Mais ce n’est que le début.
Metalcore, violon et metal comment vous faites cohabiter ce petit maelstrom en live ?
Ça a demandé énormément de travail avant qu’on réussisse à tout faire sonner comme on le voulait. Heureusement on s’est entouré d’amis techniciens, avec qui on a tout mis en place, et qui nous accompagnent sur les concerts. Ça nous permet de continuer à faire évoluer le show, et de rendre nos prestations de plus en plus qualitatives. La scène c’est très important pour nous, donc on cherche vraiment à y mettre un soin particulier.
On vous retrouve en juin sur l’affiche du Off by Clisson Leclerc. Comment s’est passée la rencontre avec M & O Office ?
En 2019 on a sorti un EP totalement auto-produit, qu’on a envoyé à beaucoup de personnes. C’est ce qui nous a permis par la suite de travailler avec Frédéric Leclercq et HK Krauss (VAMACARA Studio) pour l’album. Mais il nous a aussi permis d’entrer en relation avec M&O Music et M&O Office. Le label était vraiment emballé par le projet, et a continué à nous suivre tout au long de la création de l’album. Et ça a débouché tout naturellement sur une signature pour sa sortie, afin de le promouvoir le mieux possible. La couverture dont on a bénéficié a été bien supérieure à tout ce qu’on aurait pu faire tout seul. Ça a été vraiment un maillon important dans la diffusion de notre musique.
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?
Des concerts, en France et à l’étranger, rencontrer d’autres groupes, travailler avec d’autres artistes, et que le public continue à découvrir Mirizon, continue à écouter et faire tourner notre musique, et qu’on puisse la partager avec vous.
