INTERVIEW – PRIMAL AGE

Rencontre avec Benoit

Bonjour, Primal Age est donc  un groupe de hardcore qui a vu le jour dans les années 1990, aujourd’hui vous défendez la cause animale, l’écologie et  le végétarisme (entre autres). Est-ce que c’est quelque chose qui a toujours fait parti de votre identité ou est-ce que c’est une prise de conscience qui est arrivée plus tard ?

 Non c’est vraiment quelque chose qui fait parti de nous. A la création du groupe ils étaient déjà engagés dans ces différentes causes et c’était le meilleur moyen d’exprimer tout ça par le biais des textes et des sons. Ca a toujours été le cheval de bataille.

Comme on le disait c’est un groupe qui existe depuis quasi 30 ans, où est-ce que le groupe trouve cette énergie et cette force de perdurer. Comment on tient un tient un groupe pendant 30 ans ?

Personnellement je fais parti du groupe depuis environ 5 ans, et pour en avoir discuté avec les gars c’est vraiment cette proximité avec le public, c’est état second dans lequel on entre quand on est sur scène… et qu’on peut balancer toute la rage qu’on a dans les tripes devant le public qui nous le rend bien. C’est ça qui sert cette motivation à faire durer longtemps.

Le groupe a joué fait de nombreux concerts et festivals  et a un cinquième album qui sort, comment est-ce que vous avez perçu l’évolution de la musique au fil des années ?

Pour en avoir beaucoup parlé avec Dimitri et Didier -les membres fondateurs du groupe- ils ont une vision plus positive des la musique avant. Disons, des concertas par exemple avec aujourd’hui une dimension parfois plus compliquer pour jouer. Les conditions se dégradent avec le temps. L’esprit de la musique n’est plus le même avec un côté parfois plus  business et moins fédérateur.

Qu’est ce qui t’a incité a rejoindre le groupe ?

Pour la petite histoire, j’habite dans la même ville que Didier. J’étais allé les voir deux fois en concert mais sans avoir l’idée de les rejoindre. J’avais déjà mon petit groupe à l’époque… Et j’ai vu passer une annonce suite au départ de Yohann, qui est resté 15 ans avec eux. Alors je me suis lancé.

Vous avez sorti un nouveau clip et votre album arrive. Qu’est-ce que qui a inspiré l’artwork de votre nouvel opus ?

Depuis 2015 on travaille avec Greg qui travaille également sur les visuels du Hellfest. Au fil du temps, il connaît bien l’univers du groupe. Pour cet album, on lui a envoyé les textes et les sons, et tout a été de sa création et de son imagination, inspiré par ce qu’on lui a transmis. On ne lui a donné aucune directive, ça a été fait en one shot. C’était parfait  tout colle.

Au niveau des textes, est ce qu’ il y a un fil conducteur relatif à vos engagements ou est-ce que chaque chanson peut correspondre à une des idées qui vous anime ?

Chaque chanson peut aborder un thème et c’est Didier qui s’occupe des textes. Mais on en discute, on lui parle par exemple d’un sujet d’actualité qui nous intéresse  et il va essayer de glisser des phrases pour faire y faire allusion. Il a une facilité à écrire, il nous propose ses textes, il peut y avoir quelques modifications, mais c’est assez rare.  On aborde donc tous les sujets qui nous touchent et que tu as cité plus haut, c’est notre fil conducteur. Il n’y a pas un ordre ou un thème précis. Ce n’est pas un album concept mais on retrouve les thèmes qui font partis de nos engagements.

Quelles sont vos préoccupations actuelles, qu’est ce qui vous a touché le plus dans ce que vous vous êtes engagés à défendre ?

On essaie toujours de placer deux textes minimum sur la cause animale, ça nous tient vraiment à cœur. Sur l’écologie aussi, c’est une vraie préoccupation qui a toujours été là, les paroles ont changé mais c’est le même problème.  

Il semblerait que les choses se profilent vers une reprise des concerts. Qu’est-ce que vous souhaiteriez dire aux gens qui vous ont attendu vous, mais aussi le retour de cette scène musicale qui leur a manqué ?

On tient à les remercier pout tout le soutient qu’ils nous apportent au quotidien, via les commentaires, les messages qu’on reçoit, l’achat des albums, le partage de nos publications.

C’est un peu ce dont on parlait tout à l’heure, c’est ce qui nous tient debout. Sans le public on n’est rien. On les remercie car c’est grâce à aux si aujourd’hui on est encore là.

On espère que notre nouvel album va leur plaire, nous sommes impatients d’avoir le retour du public.

A propos Mlle S

Créatrice de Roar, Photos, Live-report, Interviews, Chroniques.
Pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés