Psygnosis nouvel album: Neptune

Psygnosis est un groupe hors norme, sans batteur et sans chanteur. Composé d’un violonceliste (Raphaël), de deux guitaristes (Rémi et Anthony) et un bassiste (Jérémy). La partie  rythmique étant enregistrée sur des samples. Le quartet français aime bien mélanger musique extrême, musique ambiante et électronique depuis 2009.

Après de nombreux concerts en France, à l’étranger et une tournée au Mexique, Psygnosis a sorti son 3éme album, Neptune, en mai dernier. Cette sortie est précédée par un live à l’Opéra National du Rhin en compagnie de Empyrium, Igorrr, Grorr et Laniakea : c’est le premier live metal dans un opéra Français.

Voilà ce que le groupe dit de son nouvel opus :

« La genèse de Neptune a commencé dès la fin de la création de Human Be[ing]. Il aura fallu trois années pour que l’album ressemble à ce qu’il est aujourd’hui. Trois années marquées par de nombreux évènements qui se sont intégrés à la diérèse de Neptune. Trois années qui furent des épreuves à tous points de vue pour les membres de Psygnosis, et qui font de Neptune le témoignage musical des douleurs qu’ils ont dû combattre. Une musique, plus que jamais, cathartique. Neptune a de nombreuses interprétations. Elle est la huitième et dernière planète de notre système solaire, et la seule qui n’est pas visible à l’oeil nu. Elle est la dernière orbite qui nous sépare de l’infini, si loin et pourtant si proche, si terrifiante et si belle. Elle représente, d’une certaine manière, ce qu’aspire à être la musique de Psygnosis. Cette envie de représenter l’inconnu et l’infini tout en voulant être proche et accessible, et l’envie de créer le beau sans se donner de norme.

Neptune étant également le dieu des océans et des sources. Sans eau, sans Neptune, pas de vie. Ce troisième album du groupe est une fois de plus un voyage et une initiation à la connaissance et à la conscience de soi et de son environnement. Jusqu’à l’état de conscience ultime. »

C’est brutal, compact, sans concession. Pas loin d’une heure trente de transe viscérale. Psygnosis pousse l’auditeur dans ses retranchements. Quelques moments suspendus grâce au violoncelle ainsi qu’au piano. Un petit point noir relatif à la batterie programmée qui,  à mon sens,  est par moments trop synthétique et/ou triggée.  Le travail sur les ambiances qui crée une atmosphère et univers propre à chaque titre est vraiment très intéressant. Psygnosis a un réelle identité et vient s’inscrire dans cette nouvelle forme d’expression musicale un peu hors-normes basée sur l’émotion et la créativité à l’instar d’Igorrr.

 

A propos Mlle S

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