Coilguns

A la découverte de Coilguns

et leur nouvel album Millennials,

sorti le 23 mars 2018 chez Hummus Records.

Jona Nido : guitare.

*En 2012 tu as crée ton propre label sur lequel votre groupe est signé à ce jour, est-ce que tu peux me raconter cette aventure ?

En 2012 quand on a sorti le 3ème EP de Coilguns, je ne connaissais pas grand chose au monde des labels et il y avait ce label écossais qui me disait que pour sortir ce nouvel EP, il faisait une collaboration avec deux autres labels. Mais il manquait un quatrième label pour que ce soit financièrement ok. Je me suis donc demandée si ce n’était  pas le bon moment de faire comme tout le monde et de monter un label.

Le groupe commençait à devenir sérieux et l’idée était aussi de créer une entité pour représenter nos intérêts artistiques.  Puis quand on a commencé à tourner et  sortir notre disque, très vite dans la région (où il y a beaucoup d’artistes),  les gens on commençait à m’approcher pour travailler avec nous. Et j’ai commencé à sortir des disques. Les gens avait un projet, du talent  mais pas forcément l’expertise ou l’ analyse pour le réaliser. Moi non plus pas  vraiment plus au début  mais quand même (rires), et  puis en cinq ans on en  est à 60 sorties !

*Vous avez des contacts presse et des agents artistiques pour l’Europe et les USA, et pour la France c’est bien spécifique. D’une part que la France est un marché à part qui nécessite un réseau à part  ? Et d’autre part comment réussissez-vous à vous vendre à travers le monde, avez-vous un booker ?

Ce sont des choses qui font partie de l’environnement d’un groupe qui se prétend être à temps plein, pour jouer et faire vivre un peu ton projet, même si parfois c’est de la survie, tu es obligé de t’entourer de gens sinon c’est épuisant. Coilguns existe depuis sept ans et  c’est important de bosser avec ce types de personnes. Là pour la première fois ce n’est pas moi qui vais boooker les dates.

On a signé avec Doomstars (booking) et Aisa (management international) qui sont deux supers boîtes, car jusque là nous faisions tout. Mais aujourd’hui avec notre compréhension du marché et le fait qu’on sait ce qu’on peut faire seul ou si on a besoin d’aide, on s’est fait d’une part approcher par certaines personnes et d’autres part on a externaliser certaines tâches.

Tu parlais par exemple d’attaché de presse, typiquement la promo c’est quelque chose qui me dépasse. De plus ça prend beaucoup de temps, en plus de ce qu’on a déjà à faire au quotidien. C’est pourquoi on a fait appel à des attachés de presse sur des territoires bien précis. Et en effet la France est un territoire important, car on est francophone, c’est plus facile d’accès. De plus, pour tout ce qui est musique extrême underground, il y a une bonne connexion entre la France et la Suisse. En France il y a encore beaucoup de webzine, fanzine, donc beaucoup de gens qui s’intéressent à cet univers. Beaucoup de gens qui consacrent leur temps en bénévole. Pour moi c’est un peu différent du reste de l’Europe.

*Est-ce que vous envisagez des dates aux USA ou en Australie ultérieurement ?

Absolument, surtout aux USA. C’est un des plus gros marchés niveau disque et on a eu la possibilité de tourner aux USA, donc on a pas mal de contacts là-bas. C’est très cool de jouer aux USA, même si suivent les conditions sont difficiles et qu’il est compliqué d’y « mettre les pieds » par rapport à l’obtention des visas de travail. Donc on prépare le terrain mais ce ne sera pas avant un an, un ana et demi. Il y a une bonne scène pour notre style de musique

*Cet été sur que type de festivals on pourra vous retrouver ?

Sans doute de petits festivals En France pour l’instant on a annoncé le Circasismic à Besançon. Pas de « gros » plans, même si j’aimerais te dire qu’on v jouer partout (rires), on y travaille pour l’année prochaine.

https://www.facebook.com/festivalcircasismic/

https://coilguns.bandcamp.com/album/millennials

*Vous avez  fait une « pause »,  pourquoi ?

Entre 2011 et 2014, on a sorti 4 EPs, plus un album,  on a fait environ 200 dates. On a eu envie de faire autre chose. Pendant six ans  on a joué  avec un groupe allemand The Ocean, avec qui on a fait le tour du monde. On s’est ensuite lancé dans Coilguns qui est devenue notre activé principale et on a eu besoin de souffler. On a également  tous des projets parallèles dans lesquels on s’est investis et forts de ces expériences on s’est retrouvés en 2016 avec l’envie de faire un nouvel opus mais sans se précipiter. En prenant le temps de faire les choses et en s’entourant des bonnes personnes. Du coup on est assez contents du résultat.

*Quels sont les retours sur ce nouvel album ?

On a eu beaucoup de précommandes CD et Vinyles, donc très content et surpris ! Merci à tous.

 

A propos Mlle S

Créatrice de Roar, Photos, Live-report, Interviews, Chroniques.
Pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés