Le week-end du 11 au 13 août aura lieu la dixième édition de l’Alcatraz Fest. Les Belges envoient du lourd avec une affiche bien costaud et des prestas à la hauteur. Filip Nollet, l’organisateur tout simplement, nous en dit un peu plus…
Merci à lui pour cette entrevue fort agréable !
A noter que des cadeaux sont offerts pour l’achat de tickets combis et l’arrivée d’une seconde scène sous chapiteau.
Quels sont ton rôle et ta place dans cette grosse machine qu’est l’Alcatraz Fest ?
Je suis le fondateur de ce festival avec mon ami Mario, qui au départ avait un magazine rock-metal, et on a débuté un peu avant 2006. Au départ on organisait des concerts, et de fil en aiguille, concerts après concerts, on a organisé notre premier festival en 2008. C’était en intérieur et 10 après on en est là… wahou !
Justement c’est le 10ème anniversaire cette année et vous avez une belle affiche avec des noms solides. Comment tu travailles pour avoir ces groupes, qu’ils soient très connus ou que ce soient ceux qui ont du gros potentiel et que tu proposes aux gens de découvrir ?
Le plus souvent c’est une question d’opportunité, mais je suppose que tu parles de Korn (rires). On a longuement discuté avec le groupe avec leur bookeur et au final ils ont choisi de jouer à l’Alcatraz Fest. Et d’aussi loin que je m’en souvienne, c’est un des plus gros groupes qu’on ait bookés sur le festival depuis sa création. On est vraiment heureux de les accueillir.
Comment fait un groupe pour être programmé sur votre fest, pas un groupe de la notoriété de Korn bien sûr, mais un groupe plus petit qui voudrait vous soumettre sa candidature ? Est-ce que vous programmez aussi ce que vous aimez au delà des têtes d’affiche ?
Et bien il peut nous envoyer ce qu’il fait, on l’écoute avec l’équipe et on voit si on peut le programmer. Après au niveau du line-up, la programmation ne va pas dépendre de ce qu’on aime, mais bien plus des opportunités et en l’occurrence des agendas des groupes. A savoir par exemple s’ils sont en tournée et s’ils peuvent intégrer cette date dans leur agenda. Donc quand on a pris notre décision on en parle avec les groupes.
Durant l’année, vous organisez également des concerts en Belgique, à ce moment là vous bookez plus des groupes nationaux ou également des groupes internationaux ?
Non, on reste sur le même principe à plus petite échelle bien sûr. La taille de l’event dépend du lieu mais on booke des groupes internationaux toujours en fonction de leur tournée, ceux qui vont être dans le coin à ce moment là ou qui vont pouvoir venir. Mais on reste dans le même esprit.
Pour en revenir au festival, plusieurs sortent de tickets sont en vente. Le ticket “classique”, le combi et surtout le VIP ! Ça a l’air d’être une super presta, quel est le retour des gens, ils apprécient ?
Oui les gens apprécient cette formule VIP car il y a beaucoup d’excellents services inclus au delà de l’accès VIP comme l’hôtel par exemple, les différents transferts. On va les chercher à l’hôtel, on les dépose sur le site, ils n’ont qu’à profiter. Et nous sommes contents de pouvoir proposer ce service de qualité. Donc oui les gens apprécient.
Par contre le prix du camping n’est pas inclus dans le ticket, est-ce que c’est une façon de gérer le nombre de campeurs ?
Oui c’est exact, ce n’est pas compris et c’est bien pour une question de logistique. De cette façon ça nous permet d’estimer et de bien gérer le nombre de campeurs. Le nombre de place étant limité, c’est mieux de faire comme ça en terme d’organisation.
Je ne suis encore jamais venue, est-ce que le camping est loin du site du festival où se trouve la zone de concerts ?
Non ce n’est pas très loin, c’est juste en face. Moins de 10 minutes à pieds pour tout traverser. La zone de camping est juste à côté de la zone de concerts.
Comment ça se passe pendant le festival, vous avez des bénévoles pour vous aider et quelle langue parlez-vous essentiellement ?
En effet, on a des bénévoles (350 environs) qui nous aident, principalement Belges, mais tout le monde peut venir. Niveau langue, c’est de l’Anglais en général mais aussi de l’Allemand. Je comprends un peu le Français aussi mais c’est plus compliqué (rires).
Par quelle entremise as-tu fait appel à Roger (Replica) pour qu’il t’appuie dans la promo du fest ?
C’est grâce mon ami Franck qui connaît bien Roger et qui pensait que ça pourrait être un plus de parler du festival en France. Donc je suis là et je rencontre donc Roger pour la première fois. Et on fait du bon boulot (rires).