Download Festival France – Jour 1 – Première Partie

Le 9/06/2017

C’est parti pour cette deuxième édition du Download Festival France. Nouvelle année, nouveau lieu -la base aérienne 217 à Brétigny sur Orge – et une affiche qui ratisse large, voici notre résumé de cette première journée.

Mallory Knox

On commence cette édition avec les anglais de Mallory Knox venu présenter leur rock alternatif typiquement américain (l’influence Alter Bridge n’est pas loin). Sous un soleil de plomb, les musiciens s’éclatent sur scène et dévoilent un concentré d’énergie qui chauffe le public comme il faut.

Le chanteur Mikey Chapman se paie même le luxe de faire asseoir la foule pour la faire jumper « pour faire comme Slipknot » selon ses propres mots. Pari osé mais réussi !

(Hyrkhnoss)

Pierce The Veil

Rendez-vous à l’autre bout du festival pour aller voir les américains de Pierce The Veil qui, avec sa pluie de confettis, annonce la couleur : ils vont nous en mettre plein la vue. Mais n’allez pas croire que les artifices servent à compenser la musique. Leur metalcore hyper entraînant fait mouche auprès du public venu en nombre et les gars se donnent à fond, a l’image du sautillant bassiste Jaime Preciado ou de Vic Fuentes qui a assuré ses parties vocales avec brio.

(Hyrkhnoss)

Raveneye

Changement de décor avec les britanniques de Raveneye qui distille un bon vieux rock inspiré des années 70. Il faut peu de temps au groupe pour convaincre le public grâce à ses compositions entraînantes et efficaces.

Le groupe visiblement ravi de jouer ici montre un enthousiasme débordant et a constamment le sourire aux lèvres, heureux de constater que le public présent réponde à ses appels.

(Hyrkhnoss)

The Cadillac Three

La Spitfire stage se pare d’une ambiance redneck et d’une aura bourbonnesque avec The Cadillac Three, power trio originaire de Nashville dans le Tennessee. Avec leur southern rock et leur dégaine à la Wayne’s World, les gars mettent une ambiance de folie. Un concert garanti 100% sans finesse, 100% redneck, 100% crasseux ! Après tout c’est ce qu’on aime non ?

(Hyrkhnoss)

Dagoba

Tu veux voir Dagoba ? T’as intérêt à venir tôt ! La Warbird était trop petite pour accueillir l’immense foule venue soutenir les Marseillais. Shawter et sa bande vont droit à l’essentiel avec des morceaux comme  » I, Reptile », « Things Within » ou « The Man You’re Not »  qui ne manque pas de rendre le public complètement dingue, en témoigne ce gros circle pit autour de la console  -et accessoirement dans la boue-  durant « Black Smokers ».

Puisant les morceaux dans toute leur discographie – y compris la nouveauté « Inner Sun », Dagoba délivre une performance endiablée, comme à leur habitude. On ressort de là fatigué et heureux.

(Hyrkhnoss)

Dinosaur Jr

La journée a depuis bien longtemps commencé et pendant que ça faisait la queue à l’extérieur du site, le temps notamment que ça devienne logique question circulation et contrôles, un bon paquet de groupes est déjà passé. Mais bon, faut bien commencer et ce sera en douceur pour ma part avec Dinosaur Jr. Le trio envoie sa petite sauce rock qui a malheureusement bien mal vieillit. Le chanteur J Mascis a bien du mal à mener sa barque, la faute à une voix pas franchement agréable et un set qui traine vraiment en longueur…

(Slaytanic)

The Charm The Fury

S’il y a un groupe qui sait charmer son public c’est bien The Charm The Fury. Il faut bien avouer que la jolie et charismatique Caroline Westendorp (les photos parlent d’elles même), chanteuse de la formation néerlandaise, a mis le paquet pour capter son audience.

Mais The Charm The Fury ne base pas tout sur le physique de la belle, ils sont avant tout là pour défendre leur metalcore puissant et agressif avec in deuxième album sous le bras, « The Sick, Dumb & Happy « .

Le public répond présent aux appels du groupe et notamment lorsqu’elle leur demande – en français – un circle pit au milieu de la boue ! Les musiciens se démènent pour assurer un set carré, bourré d’énergie et d’envie de bien faire. Le charme et la furie : voilà un nom qui résume à merveille la dualité qui les anime.

(Hyrkhnoss)

Blink 182

Les choses sérieuses commencent avec l’une des têtes d’affiche de la soirée. Blink 182 aimant se faire rare dans nos contrées, le Download était donc l’unique occasion française de découvrir ce que donne l’arrivée de Matt Skiba, échappé d’Alkaline Trio et remplaçant de l’historique Tom DeLonge, au sein du trio. Et force est de constater qu’il apporte un second souffle bienvenu au groupe.

Bien évidemment entouré des deux acolytes Mark Hoppus et Travis Barker, Skiba nous a montré toute l’étendue de son talent sur les morceaux récents –  « Los Angeles », « Bored To Death » – comme sur les grands classiques (« What’s My Age Again « , « First Date », « The Rock Show »). Le temps d’un excellent concert, Blink 182 nous aura fait revivre notre adolescence !

(Hyrkhnoss)

Hatebreed

Ah Hatebreed, quelle branlée ! Une tente, la Warbird la bien-nommée, une scène basse, un public déjà bien chaud et une setlist qui envoie de sérieuses mandales dans les gencives, voilà pour les ingrédients d’un des meilleurs sets de la journée. Jasta est comme à son habitude fédérateur, survolté et particulièrement remonté, et personne ne s’y trompe : ça remue et ça y va franchement ! Et se prendre « Everyone Bleeds Now », « In Ashes They Shall Reap » ou encore « Destroy Everything » à l’heure de l’apéro, et alors que Blink 182 fait du mou du genou, cette rafale hardcore est juste ce qu’il faut pour définir le mot puissance sur ce coup-là.

(Slaytanic)

Reports: Slaytanic et Hyrkhnoss

Pix: Slaytanic Pix

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