Download Festival France – Jour 1 – Deuxième partie

Le 9/06/2017

Download Festival France – Jour 1 Deuxième partie

Gojira

On a eu l’opportunité de s’entretenir avec nos Landais préférés (voir itw) qui participent pour la deuxième année consécutive au Download festival, toujours pour présenter  » Magma »  sorti l’an dernier.Connu et reconnu pour leurs performances scéniques et leur efficacité, Gojira va une nouvelle fois faire montre d’une technicité sans faille et d’un sens de la communication à toute épreuve.

Le public ne s’y trompe pas car c’est une véritable marée humaine qui est venu soutenir les français, tant sur les classiques comme « Backbone » et  « Flying Whales » que sur les nouveaux titres comme « The Shooting Star ».

(Hyrkhnoss)

Mars Red Sky

Direction la Spitfire pour voir Mars Red Sky, et juste après Gojira et sa prestation tant attendue, c’est presqu’une pause très agréable qui s’offre à nous. Le stoner envoyé par le trio français est aussi chaud que le soleil qui commence à descendre sur la base aérienne de Brétigny sur Orge mais malgré ça on respire. L’ambiance se fait plus tranquille et les esprits se détendent alors que les rythmes lents et lourds déferlent tranquillement sur cette troisième scène du Download France. Habitué des prestations discrètes mais vraiment agréables à voir et entendre, Mars Red Sky joue et avec ce soleil couchant, c’est presqu’un moment de rare poésie. Ou quand les éléments et la musique savent se marier pour un rendu vraiment intrigant. Du bel ouvrage de la part des Bordelais.

(Slaytanic)

Linkin Park

Linkin Park en tête d’affiche d’un festival metal ? Beaucoup ont crié et crient encore au scandale, notamment depuis la sortie de leur dernier opus « One More Light »  le mois dernier, ouvertement pop rock. Mais il suffit de faire preuve d’un minimum d’ouverture d’esprit pour passer un excellent moment.

Dans l’ensemble on constate aisément le malaise dans le public. Les morceaux issus des albums récents ne déclenchent aucune réaction -au mieux quelques sifflements –  tandis que les chansons provenant des trois premiers albums déclenche l’hystérie collective. « One Step Closer « , « Breaking The Habit » et  « New Divide » ravivent la ferveur d’un public décontenancé quand retentissent les notes d’un « Battle Symphony » ou d’un « Castle Of Glass » modifié et ce, malgré le chant impeccable de Chester Bennington ou les capacités de Mike Shinoda à entraîner une foule.

On retient de ce concert la dernière demie heure qui a ravi tous les fans de la première heure (« Numb », « Papercut » ou encore « Bleed It Out » entre autre). Malheureusement on retiendra aussi  « Crawling »  joué en piano / voix et qui a vu les Californiens se faire huer abondamment. Hâte de voir la réaction du public du Hellfest maintenant…

 (Hyrkhnoss)

Skinny Puppy

Les Canadiens de Skinny Puppy sont surement ceux qui ont eu le visuel le plus intéressant du week-end. En envoyant de l’électro-indus avec ce qu’il faut de stroboscopes et de lumières outrancières, le tout avec des apparats frisant l’univers horrifique, les gars de Vancouver jouent avec ça. Pas atteint par cet univers sonore mais assez captivé par le visuel, votre serviteur s’en retrouvera parfois scotché par ce jeu de scène à tel point qu’il en oubliera la puissance sonore qui ressort du mix électro indus et la grosse saturation de la guitare. Comme quoi, le retour en grâce de ce genre dont certains groupes ont commencé début des années 80 continue !

(Slaytanic)

Nostromo

Pendant que Linkin Park distribue de la soupe musicale à un parterre qui oscille entre retour à une jeunesse passée et somnolence non maitrisée, la Spitfire va se défoncer sans vaseline ni préliminaires par les Suisses de Nostromo. Pas de jeu de lumières à proprement parlé, pas non plus de délires visuels, non, tout est dans l’opération coup de poing dans les dents : un chicot, puis deux puis les mâchoires et ce sont les oreilles qui saignent alors que tu gardes le sourire ! Les quatre gars dont c’est le grand retour sont attendus et ne se font pas prier pour envoyer un set bourrin, puissant et pour autant maitrisé et où on sent que le plaisir est quasi palpable. Pendant que Bennington miaule, Javier lui, sort l’arme gutturale, la barbe bien touffue et montre qu’en fait les patrons n’étaient pas sur la plus grande des scènes aujourd’hui ! Quel pied !

(Slaytanic)

Reports: Slaytanic et Hyrkhnoss

Pix: Slaytanic Pix

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