INTERVIEW – CHEMICAL SWEET KID

Entrevue avec Julien (chant) le membre fondateur.

Peux-tu nous en dire plus sur votre groupe ainsi que sur votre projet ?

Chemical est un groupe qui existe depuis 2008. J’ai fondé le groupe seul, où c’était une musique très inspirée de l’EBM electro gothique. On a sorti notre cinquième album qui s’appelle Fear Never Dies. Aujourd’hui il y a un guitariste –Yan– et un claviériste –Gauthier-.

Tout au long des cinq albums, on s’est dirigé vers un style de plus en plus indus qu’electro.

Qu’est-ce qui a induit cette évolution de style à ton sens ? Plutôt le changement de la scène goth et de l’univers goth en lui même, ou plutôt l’arrivée de groupes tels que Rammstein sur le devant de la scène. Bien qu’il y ait eu l’existence bien avant de cela de groupes tels que Kraftwerk, Oomph! ou même Crematory mais qui étaient bien moins « tout » public.

Je pense que c’est plus une évolution personnelle. De plus la limte entre les deux est assez mince entre tout ce qui est goth, electro indus ou Rammstein. Cette évolution c’est faite pour moi par une retour aux sources de les goûts musicaux.

Dans mon adolescence j’étais beaucoup de metal comme Iron Maiden, Sepultura, Gun’s, Fear Factory, Pantera, etc. Je me suis dirigé vers l’electro par la suite et une fois que le premier album est sorti, je suis revenu vers du Manson, du White Zombie. Ces changements n’ont pas été une volonté de se diriger, de copier ou de suivre une mouvance, mais plutôt en fonction de ce que j’écoutais à ce moment là.

Et est-ce que des groupes actuels comme Enter Shikari ou plus anciens comme The Prodigy, ce sont des choses qui ont fait partie de tes écoutes?

C’est sûr que pour The Prodigy, les gens de ma génération n’ont pas pu passer à côté. Je les ai vu en concert une ou deux fois, et justement il y avait Enter Shikari en première partie. L’album Fat Of The Land est le meilleur pour moi, j’ai eu plus de mal avec ceux qui ont suivi. C’est un groupe que j’aime beaucoup, mais de là à les citer en influence, je ne pense pas.

Et les sons à la Skrillex, est-ce que c’est quelque chose que vous utilisez dans vos compos ?

Tout ce qui est dubstep, on a essayé mais il faut en user avec parsimonie parceque c’est vrai vite répétitif. Korn avait fait un album très dubstep, et ils l’avaient bien fait. Je ne vois pas trop l’intérêt de refaire la même chose… et puis comme je disais, je me lasse un peu de cet aspect répétitif.

Quels sont les thèmes que vous abordez ?

C’est vraiment selon mes humeurs. Dans la mesure où c’est moi qui écrit les paroles, c’est inspiré de mon vécu, de mon ressenti. Ou également lorsque je me mets à la place d’autres personnes pour essayer de comprendre leur ressenti. Ce sont souvent des thèmes sombres, autour des angoisses, de l’anxiété, des défis, etc.

Et tu fais donc les enregistrements dans ton studio ?

Je compose seul. Une fois que j’ai enregistré la voix, le guitariste pose ses parties. Pour ce cinquième opus on est allés en studio à Hambourg, chez Chris Harms de Lord Of The Lost. Il a d’ailleurs monté un projet avec le chanteur du groupe Oomph! – dont on parlait plus haut – et qui s’appelle Die Kreatur.

On a donc enregistré les guitares dans son studio car je souhaitais vraiment que cet album sonne différement du précédent où l’ancien guitariste avait enregistré les guitares chez lui. On a vraime été content de son travail.

Tu as fait le mix et le mastering ?

J’ai fait le mix, habituellement je fais également le mastering mais pour cet album j’ai vraiment manqué de temps. J’ai donc tout envoyé à Chris pour qu’il s’en occupe.

Niveau visuel, vous avez un artiste attitré ou vous changez pour chaque artwork ?

Non on a changé, mais sur les précédents je dirigeais beaucoup, mais sur cet album c’étai plus flou au niveau des idées que j’avais pour la pochette. J’ai trouvé ct artiste en cherchant sur les réseaux, Wendy qui bosse pour Saber Core Studio. J’ai flashé sur son travail, sombre, qui me faisait penser à des affiches de films d’horreur.

Je te laisse le mot de la fin.

On est un peu peiné de tout ce qui se passe. On avit une tournée prévueavec le groupe Project Pitchfork dont Rammstein faisait la première partie en 1995… On joue beaucoup en Allemangne, peu en France, mais nos dates françaises ont aussi été annulées.

On espère qu’on va pouvoir sortir de cette situation et retrouver notre public rapidement. Remonter sur scène et partger des concerts !

A propos Mlle S

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