INTERVIEW – HELL OF A RIDE

Nine Of Cups : un album à double lecture.

Bonjour Franck, je te laisse le soin de nous présenter votre projet.

Il s’agit de Hell Of A Ride. Ce projet a débuté fin 2011 avec le chanteur Djej Rider et le guitariste Noré the Lucky, suite à l’arrêt de leur formations précédentes. Il y a eu pas mal de changements, j’ai rejoint le groupe à la basse en 2012. Le dernier gros changement est l’arrivée de Thibault en 2015, batteur de Bukowski. Depuis le groupe est stable, on compte un EP, deux albums et pas mal de concerts divers et variés.

On a aussi pas mal de clips, et on peut nous trouver sur toutes les plateformes numériques.

Puisque tu nous parles des plateformes numériques et des réseaux sociaux, est-ce que tu trouves qu’aujourd’hui c’est important pour faire connaitre un groupe ?

Ce n’est pas important, c’est primordial ! Très honnêtement si tuas un groupe qui n’est pas « là-dessus », je ne vois pas comment il peut avoir la moindre visibilité. C’est un outil indispensable, on ne se pose pas la question.

Par rapport à ça, il arrive que certains groupes aient beaucoup de vues et de followers sur les réseaux mais n’arrivent pas à ramener du public au moment des concerts. Comment fédérer les gens pour les retrouver une fois sur scène ?

Je pense que ça passe par beaucoup de choses. Les vues c’est un indicateur mais ça ne fait pas tout. Il faut que ta musique touche les gens. Le concert est important aussi, il faut un show, un spectacle, il faut un jeu de scène. Sans compter que les vues ça peut s’acheter, mais ça, on le voit vite.

Peux-tu nous parler du thème et de l’artwork de votre dernier album ?

Pour ça je vais revenir un peu à l’EP et à Bête Noire, le précédent album, assez empreint de l’univers de Tarantino, avec les bagnoles, etc. Ici on a ouvert sur une dimension plus ésotérique, ce qui a donné ce visuel, le neuf de coupe (Nine Of Cups) qui est la carte la plus forte du tarot. C’est une carte qui en fonction de la façon dont on la lit peut être positive ou négative.

C’est là dessus qu’on a basé le thème avec des titres comme « Never Give Up, Never Surrender », « Stand Up », « Stand Down ».

On voulu explorer un nouvel univers et trouver une nouvelle patte qui nous correspondait.

Comment ça se passe un live de Hell Of Ride ?

C’est très rock’n’roll et très travaillé. On a des samples derrière qui permettent de grossir l’ensemble avec cinq personnes sur scène (deux guitares, basse, chant, batterie).

On essaye aussi d’agrémenter avec de belles lumières mêmes si selon les dates on ne peut pas emmener tout le matos. On a un ingé son et un ingé lumières qui sont dédiés à ça et on souhaite donc d’enrichir le show au maximum.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

De continuer, de sortir un troisième album et de de faire des concerts. Au delà des circonstances actuelles, ce qui nous manquerait un peu comme pièce du puzzle ce serait un tourneur. Afin de tournée un maximum en France ainsi qu’en Europe. Ce serait un plus, mais c’est assez compliqué car il faut qu’il ait confiance et qu’il puisse être assuré que le groupe va tenir la route… Je pense qu’on est maintenant assez matures pour en trouver un et que ça va venir !

A propos Mlle S

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