INTERVIEW – STUBORA

En cette période de confinement, STUBORA propose une version acoustique du titre « Soleil Noir » enregistré, à la maison, en 1 prise, avec une simple caméra.

« Soleil Noir » apparait sur le nouvel album « Horizon Noir » sorti en Novembre 2019.

A cette occasion on vous propose un entretien avec Mick

Peux-tu nous présenter le groupe ainsi que votre dernier opus ?

Alors, le groupe a été fondé en 1996/1998, et il y a trois grandes étapes dans le groupe.

Cyril (guitariste chanteur) est à l’origine du groupe qui a officié dans un style hardcore pendant plusieurs années.

En 2005, moi Mick (basse, batterie et un peu de guitare), j’intègre à la base le groupe pour un remplacement car le bassiste a quitté momentanément la formation. Je connais Cyril depuis de nombreuses années, il me propose de rester et a envie de se diriger vers un style différent. Ce qui était aussi un peu mes conditions parce que le hardcore je n’en ai plus envie. On s’oriente vers un style plus metal avec plus de mélodies en y incluant des influences rock.

Et en 2014 l’arrivée de notre nouveau batteur Niala avec un gros niveau de batterie qui nous permet à nous en tant que compositeurs de ne pas se fixer de limites. C’est pur cela que notre album précédent s’appelle Résurrection car le groupe stagnait, on n’avançait plus avec notre précédent batteur. Et puis c’est aussi un nouveau départ tout en traitant dans cet album d’expérience personnelle que l’on traversées.

Concernant le nom Stubora, c’est Cyril qui l’a trouvé. A la base ça vient de l’expression « Stubborn » en Anglais, qui veut dire entêté, qu’il a transformé avec un consonance en « a » car ça se faisait pas mal à l’époque dans les noms de groupe.

Les images du clip identité sont très belles et le son est vraiment très bon. Quelle est votre façon de travailler ?

Pour le son on est en autoproduction. Suite à de mauvaises expériences, ou non concluantes, qui nous ont couté cher et où les ingés sons n’étaient pas toujours performants… on a préféré investir de l’argent dans du matériel.

C’était aussi un aspect qui nous intéressait et sur lequel on était gagnant vu qu’on disposait de beaucoup plus de temps pour travailler la prod. Donc a tous chez nous un home studio et a des phases de travail en commun sur les arrangements, et des phases de travail de composition où on s’envoie les fichiers.

Pour les images on a la chance d’avoir Cyril qui touche sa bille en informatique. La pochette de l’album, le design, les clips, le montage, la post prod, c’est lui qui fait tout. On a filmé certains clips et pour d’autres se sont des images libres de droit avec lesquelles on a fait un montage. On a deux clips tournés et un clip monté pour une lyric vidéo (« Identité »).

Au niveau du chant en Français, quels sont les retours, est-ce que vous avez un fan base friande de ça?

C’est un peu mitigé, à la base c’était une option prise sur l’album Résurrection car on estimait ne pas avoir le vocabulaire en Anglais pour aller assez en profondeur et exprimer les thèmes abordés. On s’est donc dirigé vers le Français avec cette petite inquiétude d’être assimilé à une scène heavy des années 80.

C’est une petite critique que l’on retrouve de temps en temps, mais ce n’est pas forcément une de nos influences et on essaie de faire quelque chose de moderne. On a toutes sortes de retours et certains sont fans d’une musique avec des paroles en Français.

En tout cas nous on ne sent plus à l’aise et ça nous permet d’exprimer des choses plus fouillées et plus sensibles.

Je te laisse le mot de la fin.

Aux gens qui nous découvrent, n’hésitez pas à écouter notre album via les sites de streaming. Je pense qu’on propose un album de qualité sur lequel on a beaucoup travaillé et on s’est investis. Un album qui avec ses diverses influences, ses mélodies et ses riffs accrocheurs peut trouver un public. Sin vous aimer et le metal au sens large chacun peut y trouver quelque chose.

Merci à ceux qui nous soutiennent, c’est important, on a du bon metal en France, on n’a plus à avoir ce complexe qu’on avait d’antan. Et même au niveau international, on a des groupes à l’instar de Gojira qui n’ont rien à envier aux grosses productions anglaises ou américaines. Donc continuer à soutenir la scène française !

A propos Mlle S

Créatrice de Roar, Photos, Live-report, Interviews, Chroniques.
Pour marque-pages : Permaliens.

Les commentaires sont fermés