Rencontre avec un groupe qui ne se prend pas au sérieux bien qu’il fasse de la musique sérieusement, en témoigne les métaphores qui décrivent les musiciens sur leur facebook, choisies pas Guillaume (chant).
Tankrust ne veut pas s’enfermer dans les clichés du metalleux grincheux et veut s’amuser du scène en partageant avec son public.
Vous décrivez votre musique comme étant plus faite pour le live, qu’est ce qui pour toi fait que les compos de Tankrust sont plus taillées pour la scène ?
On a des compos plus énergiques qu’ultra techniques ou ultra mélodiques. C’est de la musique qui donne envie de bouger. Après sur scène on essaie de se donner à 100%, de jouer comme si c’était la dernière.
Vous existez depuis plus de treize ans, c’est bien ça ?
Il ne reste que le guitariste des membres originels. Les line-up ont changé au gré du temps ainsi que des vies des uns et des autres. Je suis arrivé en 2013, le bassiste un peu avant moi et le reste des membres au moment où on a composé l’album. Donc le line-up actuel est assez jeune.
Dans la description musicale que vous faites du groupe, vous mettez en avant différents styles, certainement liés aux apports des musiciens qui se sont succédés. Quel va être le style de ce nouvel album ?
C’est assez difficile à décrire et bien qu’on puisse parfois nous reprocher ce manque d’étiquette, on est un « metal de plein de choses ». Avec un côté un peu hybride servi par des influences metal au sens large. Donc le style sera différent en fonction du passage que tu vas écouter. On peut aller du core au death avec quelque chose de brutal… tout du moins pas dans la vitesse mais dans l’intention. La ligne directrice c’est vraiment l’énergie.
Qu’est-ce qui vous a inspiré l’artwork ?
On a essayé de représenter au mieux le thème de cet album – Opposite Terror – en mettant en scène différents plans, différents aspects opposés comme la joie et la tristesse par exemple. C’est ce que tu retrouves à travers les morceaux, avec ce masque qui pourrait être souriant et tout à la fois malsain… On a essayé de refléter dans le visuel cette dualité.
Au niveau du retour du public en live, ça se passe comment ?
On a fait plus d’un dizaine de dates sur octobre / novembre par exemple, on a tourné sur la France, un peu sur la Belgique, ainsi que l’Espagne. A Paris, en Normandie et d’autres events qui sont encore dans les tuyaux. Le but est de défendre cet opus en live.
Le public est au rendez-vous, ceux qui nous suivent depuis les albums précédents sont toujours là. On accroche aussi de nouvelles personnes, c’est souvent un joyeux bordel et c’est ce qu’on aime.
Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?
Des dates, plein de dates, on veut tourner. Prendre du plaisir. Venez vous amusez avec nous et à nous découvrir sur scène, il se passe plein de choses !