INTERVIEW – WELCOME X

A la rencontre de WELCOME X Interview avec Phil (basse)

Bonjour, pourrais-tu nous présenter votre projet ?

Le nom Welcome X signifie : « bienvenue à l’inconnu ». A savoir la musique que l’on peut découvrir ensemble. C’est un groupe qui s’est formé il y a environ 4 ans. Au départ de ce projet il y a un travail de composition qu’on a fait avec le chanteur (Sam) qui nous a amené à monter cette formation assez rapidement. Je ne suis pas très bien placé pour définir les styles musicaux… pour moi, Welcome X c’est du rock au sens large.

Qu’est ce que qui vous a inspiré la pochette de votre nouvel opus ?

La pochette a été faite par Emgalaï Graphik, que m’on apprécie beaucoup et avec qui on travaille souvent. J’avais cette idée de pochette, après celle du premier album qui était un peu métallique avec cet élément un peu terrain, de décrire quelque chose d’un peu plus aquatique. Donc ça pose un peu le fond d’une rivière très pure avec le sigle qui émerge du fond de l’eau et de la matière minérale.

Par rapport à ce qu’on traverse en terme de crise sanitaire, comment est-ce qu’en tant que groupe vous avez réussi à travailler et à vous projeter ?

C’est très compliqué… On commençait à tourner un peu suite à la sortie du premier album en 2019 quand le COVID nous est tombé dessus et a mis un coup d’arrêt à tous les concerts ainsi que la programmation prévus. Chacun est resté chez soi comme c’était la consigne à ce moment là, et on s’est dit qu’on allait se pencher sur ce second opus qui était quasi prêt.

On a quand même pu entrer en studio en juillet dernier pour enregistrer l’album, on l’ a mixé entre deux périodes de confinement, ce qui nous a permis de le sorti presqu’un an après l’avoir enregistré. On est très content de l’avoir sorti, mais cette crise nous a vraiment mis un coup au niveau des concerts et j’espère qu’on pourra très vite retrouver la scène ainsi que le public.

Concernant cette période de confinement, est-ce que vous avez réussi, et si oui comment, à garder le lien avec votre public ?

C’est malgré tout assez compliqué car pas ou peu d’activité, pas de scène… On a fait quelques posts sur les réseaux sociaux (c’est Sam qui s’occupe de ça), mais en effet le contact se fait en direct, c’est un musique qui se partage en live.

Pour revenir à ce nouvel opus qui a donc été écrit avant toute cette crise sanitaire, quelles ont été vos sources d’inspiration ?

Pour la musique je ne me fixe pas de limite au niveau des ambiances ni de l’inspiration, je compose sur le moment à partir d’une idée que je trouve intéressante et que je développe. C’est un travail empirique que je fais un peu tout seul dans mon coin, donc au final, confinement ou pas, ça n’a pas changé grand chose.

Après au niveau des paroles, Sam pourrait mieux t’en parler que moi, ce sont un peu les mêmes que sur le premier opus. C’est-à-dire des chroniques de notre civilisation : ce qui se passe autour de nous, quelle est notre place, ce que l’on peut observer, ce qui ça entraine chez nous et comment on a envie d’évoluer là dedans. Ca peut aussi prendre la forme d’une critique.

Est-ce que des clips sont envisagés pour les mois à venir, ou est-ce que vous vous concentrez plus sur un reprise live ?

On se concentre plus sur une reprise live éventuelle et sur l’écriture de la musique du troisième album. J’aimerai bien qu’on réalise un clip, malheureusement je ne suis pas vidéaste, il faudrait donc travailler avec quelqu’un pour ça et on en effet, on en parle. Mais on n’a pas de piste précise à ce niveau là.

Pour les gens qui vont vous découvrir ou continuer à vous suivre à travers ce nouvel album, qu’est-ce que tu pourrais leur dire pour leur donner envie d’accrocher au milieu de ces sorties qui vont arriver toutes en même temps au regard des conditions actuelles ?

C’est une musique qui est en dehors des modes. On a un fil conducteur qui est notre envie d’être sincère, je propose la musique que j’ai envie d’entendre. Pour les gens qui nous découvrent, comme je le disais, c’est du rock au sens large, on peut retrouver du prog, du stoner et pas mal d’ambiances différentes.

Je te laisse le mot de la fin si tu souhaites parler de quelque chose que nous n’avons pas abordé.

Je souhaiterais revenir sur la construction de l’album, qui est se compose de trois tableaux, qu’on retrouve au niveau du graphisme à l’intérieur de la pochette à travers trois illustrations.

Le premier tableau est composé des deux premiers morceaux qui sont un peu composés de la même manière, avec une intro assez longue avec une écriture un peu sophistiquée.

La partie centrale qui devait être une partie instrumentale sur laquelle on a greffé un poème en spoken word, un poèmes de type japonais en mode haïku comme un long crescendo avec des parties aérées très calmes avec des mélodies qui rentrent peu à peu. Puis vient la voix, suivie de parties qui se composent de riffs de guitares soutenus par la basse. On est sur un son beaucoup plus lourd à ce moment là.

Quant au troisième tableau il s’ouvre sur un bruit de rideau de fer métallique, comme une porte de garage qui s’ouvre avec un groupe qui derrière, avec des amplis, prêt à débuter la musique dès que la porte est ouverte. L’écriture des 3 derniers titres est à mon sens moins sophistiquée, moins alambiquée que les autres morceaux de l’album. On plus sur quelque chose d’assez dépouillé avec des riffs basiques mais vraiment basé sur l’énergie.

A propos Mlle S

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