Napalm Records
6 April 2018
S’il y a bien une chose qui ne change pas chez Kamelot, c’ est justement que Kamelot ne change pas.
Car il faut bien se l’ avouer, le groupe ne s’ est jamais vraiment renouvelé depuis The Fourth Legacy, album qui leur a permit d’ avoir une reconnaissance mondiale, et où Thomas Youngblood a découvert la fameuse recette de Kamelot. De grosses ryhtmiques metal, des refrains accrocheurs , des orchestrations grandiloquentes, et une pincée gothique pour le visuel.
Et là surprise: ce Phantom Divine est un concept album futuriste !
Cool… j’ apprécie la musique de Kamelot depuis quelques années maintenant, mais ayant un peut décroché pour les raisons invoquées plus haut, je me suis dit, hummm… du Kamelot futuriste, intéressant… »Why not » comme disent nos voisin Belges.
Bon autant le dire tout de suite, il n y a rien de vraiment futuriste dans ce 12ème opus, à part quelques sons par ci par la, assez discret dans l’ ensemble, on reste sur les mêmes sentiers, et malheureusement je m’ en doutais.
Là où on aurait préféré justement un peu plus de prise de risque de la part du groupe (sachant le talent de composition du sieur Youngblood ), il n’ en est rien.
Bon, on le sait désormais Mark Vanderbilt fait trés bien le taf, les compos, les orchestrations, sont toujours d’ une grande qualités. Le coté prog se fait plus discret, pour faire place à des titres plus direct.
The Shadow Theory est cependant un bon album de Kamelot. Les orchestrations sont en force sur des morceaux tel que « vespertine », l’ intro » The Mission », l’ outro « Ministrium ».
Le reste ne surprendra pas non plus le fan lambda du groupe américain, on reste dans le plus pur esprit. Pour s’ en convaincre il suffit d’ écouté les titres « Phantom Divine » ou encore « Kevlar Skin »
Il y a bien sur, LE passage obligé, la ballade. cette fois ci, Mark est en duo avec Jennifer Haben sur « In Twilight Hours ».
Vous l’ aurez compris, on a affaire ici a un Kamelot « pur jus » et comme dit l’ adage « on ne change pas une recette qui marche ».
