Worldwired Tour 2017
Un mardi pas comme les autres à la Halle Tony Garnier. Metallica est en pleine tournée et n’avait pas officié à Lyon depuis 2010. La salle était bondée (capacité de 17.000 personnes) et le public massé autour de cette scène à 360° située au centre. Arnal a shooté à 15 mètres de ladite scène (sur les premières marches des gradins) et Chris était perdu dans la foule. Mais autant l’un que l’autre en gardent un souvenir impérissable !
On pourrait juste vous dire : grosse patate sur les nouveaux morceaux, James impérial avec Rob, Lars qui fait bien le job, et light show spectaculaire… Mais on va essayer de vous redonner un peu le goût de ce concert mythique !
Report by Chris Underground
Étant fan de Metallica depuis plus de 20 ans je peux te dire que c’était énorme, ils ont fait un super show de près de 2h15. Ils étaient affûtés et n’ ont pas fait de pain, comme on dit chez nous ! Metallica faisait le show sur une scène circulaire au centre de la salle. Les musiciens pouvaient donc se déplacer afin d’être visibles de tous.
La batterie de Lars Ulrich tournait également sur elle-même. Le décor et le jeu de scène étaient excellents, avec en l’occurrence les petits écrans mobiles qui diffusaient des images en direct.
Metallica a joué un large panel de titres tant les récents que les anciens. Vous pouvez consulter la setlist et écouter les morceaux afférents ci dessous:
https://www.setlist.fm/setlist/metallica/2017/halle-tony-garnier-lyon-france-43e2c3ff.html
A noter qu’entre « Halo On Fire » et « Die Die My Darling », Kirk et Rob ont joué « Antisocial » et « Disappear ». Rob a également rendu hommage à Cliff Burton (ndrl: leur bassiste décédé en 1986 en Suède lors de l’accident de leur bus tour) en jouant « (Anesthesia) Pulling Teeth » avec un solo de basse énorme (encore) !
Sur le morceau « Moth Into Flame » de petits drones lumineux ont fait un chorégraphie au dessus du groupe. Et le titre »Now That We’re Dead » a été allongé par un passage avec percussions sur des pads électroniques. Sans oublier la pyro tout au long du show avec des flammes plus ou moins grandes selon l’intensité des compos, des riffs, de la frappe de Lars, etc.
Galerie Photos & texte by Arnal
« Je vais parler un peu de moi, pour une fois.
Il y a maintenant 9 ans, je me suis lancé dans l’aventure de la photographie de concert. La raison? purement égoïste au départ : traquer et chasser sur scène toutes les idoles qui ont accompagnées ma vie, tout simplement.
Au fil des ans, la liste des trophées à commencé a grossir, mais j’ai toujours eu un objectif en tête, depuis le début : Metallica.
Metallica les intouchables, ceux là même pour qui aucune accréditation ne peut être donnée à des petits dans mon genre.
9 ans à faire des pieds et des mains, à tenir bon, à accepter les règles. 9 ans à apprendre les rudiments de la photo de concert, à essayer tant bien que mal de faire des photos « pas comme les autres », à observer les pros, à essayer de comprendre pourquoi telle photo est réussie, pourquoi telle autre ne l’est pas.
Et puis la semaine dernière, quelque chose de fou s’est produit. Ne rien lâcher, ne pas céder 1cm de terrain, tenter le tout pour le tout, rien à perdre de toute façon ! Et ce qui ne devait pas arriver pour moi arriva, les chakras se sont finalement alignés.
Ça c’est passé hier soir à Lyon, j’ai enfin pu officiellement shooter Metallica, mes héros.
Oh certes, les conditions de shoot étaient frustrantes, j’aurais rêvé me retrouver à 10 cm de James Hetfield, mais ça c’était hors de mon contrôle, no regrets. Les photos elles mêmes sont plutôt banales, mais comme le disait Lemmy : « The Chase is Better than The Catch » !
Donc voilà, objectif atteint. J’ai horreur des clichés (sic), mais pour la première fois de ma vie j’obtiens la récompense de mon obstination, il faut donc croire que la chance sourit a ceux qui s’accrochent et ne lâchent rien non ?«