01/06/2018 – Autoproduction
Note : 15/20 – Chronique by Slaytanic
Titres :
- Rockin Hell
- Bertha Rottenfold
- She Hides A Big Packet
- Hard Rock Hard Life Hard Night
- Hot Driver
- Dirty Girls Island
- Big Mary
- Rock Your Life
- Girls Gone Wild
- Limbs Of Rock’n’Roll
Membres :
- Adrien Desquirez – Chant, Guitare
- Anthony Clay – Guitare, Chant
- Sébastien Lorquet – Basse, Chant
- Florian Morgano – Batterie
Ne jamais juger un livre à sa couverture (et encore moins à ses communiqués de presse). Il faut se l’avouer, cet adage se montre tout à fait acceptable. Qui aurait pu juger les albums « Back In Black » d’ACDC et « Metallica » de Metallica uniquement sur leur pochette noire ?
Qui pourrait dire du bien de certains albums aux artworks au goût douteux comme on a pu le voir chez Iron Maiden (« Dance Of Death »), Cradle Of Filth (« Godspeed On The Devil’s Thunder ») – aaaah la magie du graphisme par ordinateur… – ou Adema (« Topple The Giants ») – aaah la magie de Paint – et Voivod (« Target Earth ») ou Therion (« Theli ») – aaah tout simplement dégueulasses – ou ceux, pétés de clichés comme pour Manowar, Judas Priest, Manilla Road et la majeur partie des groupes de Glam (pour les couleurs, les bandanas et les dames peu vêtues) ou de Black (pour les forêts et l’hiver) – pour ne citer que ceux-là ?
Qui n’a pas été déçu à l’écoute de certains albums dont les artworks sont sublimes comme Iced Earth (« The Glorious Burden » et bien d’autres) ou encore à la volée des groupes comme Eternal Tears Of Sorrow, Disturbed, Machine Head, Five Figure Death Punch, In Flames, Iron Maiden, il y en a tellement…
Tout ce blabla pour dire quoi ? Que si le simple regard sur une pochette d’album était synonyme de jugement sans équivoque, il serait assez difficile de jeter une oreille sur le premier album des Nordistes d’Overdrivers, le bien-nommé « Rockin Hell », pas glorieux ni plaisant.
Sorti initialement en avril 2016 par un groupe tout jeune (fondé en 2015), ce premier jet hard rock est réédité pour tomber en cette fin de premier semestre 2018 (sans ajout particulier à la première version) et vous y trouverez quoi (hormis une couv’ pas jolie-jolie) ? Un hard rock intemporel, certes très influencé par les pontes australiens que sont ACDC et plus récemment Airbourne (y aurait-il comme une pointe de The Who sur « She Hides A Big Packet » ?) mais bien branlé et énergique à souhait. Ça réinvente pas le fil à couper le beurre comme dirait l’autre mais ça a au moins le mérite d’être assumé et bien ficelé.
Avec une production aux petits oignons, assurée par Le Hangar A Sons à Cambrai, « Rockin Hell » passe comme papa dans maman. Quarante minutes durant (enfin presque), le hard rock déployé sent le bush à plein nez et l’écoute se résume à un combat de boxe face à un kangourou : ça sautille et ça envoie des bons coups dans la face.
La construction des titres est simple mais efficace avec ce qu’il faut de soli pour y aller de sa démonstration technique. Côté rythmes, ça change à chaque titre ce qui permet une belle virée auditive (suffit de passer du bluesy « Hot Driver » au très enjoué « Dirty Girls Island » pour s’en convaincre) et, faut le reconnaitre, la voix d’Adrien Desquirez s’avère franchement agréable avec ce trip à la Bon Scott qui n’est pas pour déplaire.
Que retenir de ce que le quatuor Overdrivers nous a pondu là ? « Rockin Hell » s’avère être un dix titres sympa, honnête et sans prétention. Ne jugez pas à la couverture, c’est ce qu’il y a sur la galette qui compte ! Ça fera toujours tiquer les puristes (« c’était mieux avant ») ou les blasés (« c’est rasoir, on a l’impression que c’est du déjà entendu ») mais, même s’il est difficile de leur donner totalement tort, ça a le mérite d’exister sans prétendre à autre chose qu’à (se) faire plaisir. Le second album étant en cours de préparation pour la rentrée prochaine, tout reste à faire pour franchir un nouveau palier.
Bonne critique, quel dommage que l’auteur soit aussi agressif avec la pochette. Évidemment, il n’est pas possible de tout savoir d’une production, jusqu’à la réalisation de ce qui semble n’être qu’une simple pochette. Simple, ça peut l’être. Par exemple, avec Photoshop, ça ne prend que quelques secondes. Ici, avec un oeil un peu plus expert, ou en se renseignant, on voit qu’il s’agit d’autre chose. C’est une peinture. Et là, on est dans une autre dimension. Un graphiste ne critiquerait pas une peinture sans l’avoir longuement étudiée. Mais ce n’est pas le travail d’un critique musical, qui se contente de donner un avis, parfois sur ce qu’il ne connaît pas. Même sympa et intelligent, il peut blesser, être injuste, par ce qu’on pourrait résumer à… De la simple ignorance.
Encore une critique d une personne qui certe est peu être dans le milieu mais qui N EST PAS TRÈS OBJECTIF, pourquoi être toujours dans la négation, certe nous pouvons tous donner notre avis mais c est tellement facile de critiquer.
Quoi la pochette qu est ce qu elle a la pochette à part être superbe et que la personne qui l’a conçu à un réel talent. Moi aussi je donne mon avis
Overdrivers c est terrible j adore et vivement le prochaine album !!!
Le black album de Metallica s’appelle « Enter sandman » Ah bon ??? Jamais entendu ça… Je dirais que soit il n’a pas de nom, soit il est éponyme (metallica) Limite si je devais lui donner un nom d’une chanson de l’album, ce serait plus « don’t tread on me » à cause du serpent sur la pochette.