CHRONIQUE – AUDREY HORNE

Waiting For The Night – Sortie le 28 février 2020 via Napalm Records

“I’m fuel to fire, flame rising higher, This is war !”

Le groupe norvégien formés en 2002 a parcouru bien du chemin depuis Youngblood (2013). En effet le quintet se traîne la mauvaise réputation d’être un des meilleurs groupes de sa génération et des plus énergiques en live.

Depuis 18 ans, Audrey Horne, qui tient son nom d’un personnage de la série Twin Peaks, ne cesse de montrer que cette réputation est belle et bien fondée. Désormais, ils en donnent la preuve à leur public avec ce premier skeud live, intitulé Waiting For The Night.

Les fans ont d’ailleurs l’air d’attendre cette nuit comme le Messie. L’album est à peine lancé qu’on les entends déjà scander “Audrey Horne ! Audrey Horne!”. Et “This Is War” semble d’ailleurs parfaitement leur convenir.

Difficile en effet de ne pas imaginer une salle en folie au vue de l’efficacité de ce titre. Alors qu’arrive la partie la plus mélodique du solo, on entend même les spectateurs donner de la voix. Ce qui vient nous rappeler non sans sourire, la ferveur d’un publique d’Iron Maiden. Chaque morceau semble d’ailleurs complètement retourner le public.

C’est toute la force d’Audrey Horne qui est ici démontrée ! Ce hard-rock ultra énergique fait du bien !

Après un “Youngblood” dantesque, on retrouve “Blackout”, dont le son live rajoute à la ressemblance avec “Layla” d’Eric Clapton.

À ce sujet le son de l’album est pour le moins surprenant. S’il s’agit sûrement d’un choix fait par le groupe, le son est très lisse. Commentaire très personnel, il manque même de puissance à certains instants. Néanmoins, ce choix fait ressortir la qualités des compositions des Norvégiens.

Chaque piste témoigne de la communion dont est capable Audrey Horne avec ses fans. On l’entend par exemple sur le déjanté “Midnight Man”. Les fans – 6ème membre du groupe- sont sollicités au début du titre “Waiting For The Night” et continuent de donner de la voix, jusqu’à l’arrivée du tant attendu “Redemption Blues”. L’album s’achève sur le génial “Straight To Your Grave”.

Le set, s’il traverse les différentes périodes du groupe suit une logique infaillible. Le groupe réussit donc l’épreuve du live sur album avec honneur! Audrey Horne s’affirme ainsi comme une réelle valeur sûre, prétendant au même titre que Rival Sons: un grand nom du rock.

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