CHRONIQUE – HERRSCHAFT

HERRSCHAFT – Le Festin Du Lion 

« I’m a sweating symbol of pure recklessness »

« Autant destinée aux dancefloors des caves qu’à la sueur des Moshpits », voilà comment Max et Zoé, duo à l’origine de cet alléchant projet musical, définissent leur son ! 

Et pour ce nouvel album paru en juin 2019, l’entrée en matière se veut incisive ! Si déjà « TechnoSatan » nous plonge dans une ambiance apocalyptique, l’enchaînement avec l’électronique « How Real Men Do » nous convainc déjà de la puissance sonore du groupe !

Mais ce groupe parlons-en: formé en 2004, la bande évolue sous l’influence du duo fondateur Max et Zoé, accompagné depuis peu en live par deux nouveaux musiciens.

S’inscrivant dans la mouvance d’un shock metal electronique, Herrschaft a la puissance d’un The Prodigy, allié à la précision d’écriture d’un Bring Me The Horizon. Le groupe semble d’ailleurs par moment assez influencé par le metalcore. Petite paranthèse, la voix du chanteur peut parfois faire penser à celle de Winston McCall de Parkway Drive

Ce que démontre Herrschaft, c’est qu’avec ses 15 ans d’expériences, il manie avec aisance les sonorités, les touches metallique avec « But I Know », comme electro, voire trance sur « The Great Fire ». 

Un cinquième album largement maîtrisé donc, dont on prend un certains plaisir à l’écoute. Le duo arrive à s’adresser à un public assez large, à l’affût de gros sons. Et sait nous tenir en haleine jusqu’à la fin, alors même qu’on pense avoir tout compris aux subtilités de sa musique passionnante. Mention spéciale au génial « Hate Me » qui vient donner à cet album une couleur presque synth-wave ! 

Pour marque-pages : Permaliens.

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