CHRONIQUE – PALAYE ROYALE

The BasterdsSumerian Records 29 mai

« Sometimes I’ve been losing my mind, running out of faith »

Alors qu’on redécouvre au lendemain de la fête de la musique les besoins festifs d’une jeunesse en manque, il est difficile de ne pas remarquer à quel point le dernier album de Palaye Royale est dans l’air du temps !

Pendant 46 minutes, les jeunes Canadiens jonglent entre couplets enragés et hymnes planants. Le premier titre « Little Bastards » démontre avec simplicité comment allier créativité et commercialisation.

Déjà, dans la voix du chanteur Remington Leigh, on peut ressentir l’influence de Chester Bennington ou de Tyler Joseph des Twenty One Pilots comme sur « Lonely ».

Fort de leurs expériences scéniques aux côtés de Marilyn Manson ou Rob Zombie, le jeune quatuor (formés en 2011), donne à sa musique un son neuf, tout en usant des codes violents et industriels des géants du genres.

Les morceaux, plutôt courts, s’enchaînent avec une facilité plaisante, permettant au groupe de garder un niveau d’intensité assez puissant. Mention spéciale au rythmé « Nightmares » qui permettrait à n’importe quel public de se défouler avec passion !

Cette nouvelle galette de Palaye Royale n’aura aucun mal à conquérir les fans, le groupe cumule d’ailleurs déjà plusieurs millions de vues sur ses nouveaux clips.

Force est de constater qu’une nouvelle vague est en train d’émerger, autant capable de submerger la scène metal par sa puissance sonore, que les foules généralistes grâce à leurs ambiances modernes.

Qu’il s’agisse de SWMRS, Fever 333, Frank Carter & the Rattlesnakes, ou justement Palaye Royal, tous expriment un besoin de liberté, de laisser vivre et de fêtes, qui ne sont que trop régis par la violence d’une société qui ne convient à personne.

Palaye Royale, un groupe dont vous n’avez pas fini d’entendre parler !

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