INTERVIEW – DEATHAWAITS

Discussion avec Olivier guitariste du groupe Deathawaits.

Votre groupe est originaire de Lyon et vous avez sorti votre quatrième album. Peux tu nous le présenter?

On est un groupe de death trash avec des influences hardcore, et sur le dernier opus, Rapture Smites on est un peu plus techniques et mélodiques.

Comment vous en êtes arrivés à travers les années et les changements de line-up, d’influences, à travailler avec le Vamacara studio et Stan W Decker ?

Pour le Vamacara ça a déjà été le cas sur l’album précédent mais je n’étais pas encore dans le groupe. Je pense que c’est la réputation du travail d’HK qui est arrivée aux oreilles du groupe.

On a donc décidé pour ce nouvel opus de rester sur quelque chose qui fonctionne. Il fait de bonnes productions, un bon son, etc. Ça nous convenait parfaitement.

Vous avez tout enregistré au Vamacara, même la batterie ?

En fait, on n’a réalisé que les prises de chant chez lui et il a fait le mix ainsi que le mastering.

La batterie a été enregistré par Kevin Paradis, Benighted, et on a fait les guitares et la basse en home studio à la maison.

Quant à l’artwok, plusieurs noms nous sont venus dont celui de Stan, et dans la mesure où j’avais déjà travaillé avec lui, pour un autre de mes groupes (heavy), j’ai souhaité qu’on fasse appel à lui en expliquant qu’en plus de faire du super boulot, il est humainement au top. Ça s’est fait très simplement et son travail parle pour lui.

Et niveau dates ?

On a déjà fait une partie du Rapture Tour surlequel on a tourné en France, en Angleterre, en Écosse. Et il y a aussi le Rapture Tour 2 avec des dates en France toujours, comme Dijon, Rennes, mais aussi la Suisse, le Luxembourg.

Comment vous bookez vos dates ?

On en fait une partie tout seul, on travaille également avec Baka Prod (booking sur Lyon). On travaille conjointement, mais typiquement la tournée en Écosse, Espagne, Angleterre, c’est grâce à Christelle (la personne que l on connaît chez Baka Prod) que ça c’est organisé. Parfois aussi des groupes nous appellent pour compléter des plateaux.

Comment trouves tu l’accueil du public à l’étranger par rapport à la France ?

On a eu la chance d’ avoir un accueil extraordinaire en Angleterre et en Écosse par exemple. Le public était réceptif et réactif, il y avait du monde au concert, les gens ont aimé et sont venus nous le dire. Autant le public que les orgas, c’était génial.

En Espagne également mais on avait déjà tourné, il n’y avait donc pas l ‘effet de surprise.

En France aussi les gens sont chaleureux, particulièrement dans la région lyonnaise où ils nous connaissent. Mais même là où on ne nous connait pas en général on a de bons retours.

Est-ce que tu penses que vous êtes plus un groupe de live ou de studio ?

Avant cet album là, j’aurais répondu direct pour le live. Mais depuis cet album, il y a vraiment deux approches.

Les chansons fonctionnent toujours bien en live avec ce côté bagarre et il y a aussi la dimension plus technique dont on parlait plus haut qui s’écoute pleinement en studio.

En live on tape fort avec les lights, la mise en scène, le punch, la précision, etc. Mais on le change pas nos morceaux.

Qu’est-ce qu’ on peut vous souhaiter pour la suite ?

Que ça continue, qu’on prenne de l’envergure, qu’on continue de s’expatrier et de faire des scènes de plus en plus grosses. Nous on veut jouer ! Notre priorité c’est de jouer le maximum, partout.

J’ai un gros coup de cœur pour les Metaldays, à titre perso, j’aimerais beaucoup y jouer. Je voulais juste ajouter qu’ on a organisé le Death Awaits Fest #1 à Lyon et que ce sera reconduit tous les ans.

A propos Mlle S

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