Beyond The Styx

Stiigma

Sorti le 23 février chez Klonosphere / Diorama Records

Chronique de l’album (lien)

Adrien: Batterie

*Sur votre Facebook, j’ai vu que vous aviez noté « Ghost Metal Hardcore », est-ce que tu peux m’en dire un peu plus sur ce genre d’étiquette ?

Grosso modo, on avait du mal à définir une étiquette au début de Beyond The Styx (BTSTYX). Dans la mesure où on navigue pas mal entre plusieurs styles mais que ça reste de hardcore teinté metal, on a opté pour ça. Un crossover entre les deux.  C’est plus une appellation qu’une étiquette (rires).

*Votre album est sorti en février dernier, est-ce qu’à ce jour vous êtes satisfaits des ventes ainsi que du retour du public  ?

Pour l’instant on n’a vraiment pas à se plaindre niveau vente, ça se passe plutôt bien, et pareil en terme de public. On a du monde aux dates, les gens viennent nous voir à la fin du set  pour nous dire qu’ils ont passé un bon moment. Sur les quelques dates qu’on a fait, ça a bien bougé dans le pit et c’est vraiment cool ! La release était sold out avec plus de 200 personnes, pour l’instant donc ça se passe plutôt bien et on est super content.

*Qui gère le booking ?

C’est Emile (chant) et moi. On n’a pas de bookeur et on s’en occupe pour la France. Pour l’étranger, on a une petite tournée pour octobre /  novembre et là on aura une bookeuse. Ça reste du frontalier (Allemagne, Belgique, Autriche), mais c’est déjà un petit bout d’Europe. Pour nous c’est important de bouger, de rencontrer du monde, des groupes, faire de la route, échanger, se confronter à un public non acquis.

Idem pour l’Europe, ce n’est pas le même public, les mêmes façons de réagir. Il y a plusieurs années quand on avait joué en Hollande, on s’était pris une petite claque. On s’est dit que ça bougeait bien à l’étranger et qu’il fallait qu’on aille défendre notre musique un peu partout.

*Qu’est ce qui vous a inspiré le thème de Stiigma ?

Cet album s’appelle Stiigma pour plusieurs raisons. C’est tout d’abord un « marqueur » pour notre musique, on est arriver à un album court qui nous plait, moins progressif que le précédent. On voulait marquer ça au fer rouge, un peu comme des stigmates.  Quelque chose qui nous a marqué en tant qu’êtres humains au delà de toutes connotations religieuses.

Ensuite le choix des deux « i » dans Stiigma, a deux significations. D’une part le fait que ce soit le second album, on retrouve les deux « i » comme dans le chiffre romain. Et d’autre part pour se différencier des autres personnes qui auraient pu opter pour ce type de nom d’album. En tapant « stigma » on peut tomber sur beaucoup de choses mais en tapant « stiigma » avec deux « i », on resserre l’étendue des recherches (rires).

*D’où vous vient cette rage omniprésente dans vos compos ?

Je ne sais pas si c’est de la rage. En tout cas, c’est l’envie de dire des choses, de partager des choses, des valeurs.  Que ce soit sur album ou en live, on n’a pas envie de faire les choses à moitié d’où cette musique brute de décoffrage, mais pas brut dans le sens brutal. Simple, efficace, mais on envoie. On veut montrer qu’on sait ce qu’on veut aussi bien en termes de musique que de paroles, d’où ce côté fort qui n’est au final pas de la rage.  C’est plus revendicatif qu’agressif.  Un esprit de dénonciation, de prise de partie, pas au sens politique mais humain.

On a des valeurs que l’on a envie de défendre et suite à de nombreuses heures passées dans le van sur la route, on a beaucoup d’idées en commun.  Et il nous semble important de pouvoir les véhiculer.

*Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

De continuer à faire de la ‘Zic, de continuer à tourner, de rencontrer de nouvelles personnes, groupes, d’échanger. De jouer dans le monde entier, plus loin que l’ Europe. On a d’ailleurs signé avec un label indonésien (Diorama Records), on espère y  aller  un jour ! Et bien sûr continuer à faire des albums. Merci à tous !

 

A propos Mlle S

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