CHRONIQUE – ACOD

ACOD Fourth Reign Over Opacities And Beyond

Le groupe ACOD a été fondé en 2006 à Marseille, après avoir sorti quatre albums et deux EP, le groupe est désormais bien inscrit sur la scène Death Black Metal française.

Leur 4e album The Divine Triumph, était le premier chapitre d’une trilogie. Fourth Reign Over Opacities And Beyond est donc le deuxième opus de cette trilogie.

L’ouverture “Sur d’anciens chemins” est digne des bandes originales de films et nous immerge directement dans un univers mystique. ACOD entre en scène, prêts à dompter les limbes ! Au fil de l’écoute, je constate que ces orchestrations symphoniques seront prégnantes sur tout l’album pour mon plus grand bonheur !

Musicalement, les orchestrations ajoutent à la mélancolie noire de l’album, elles donnent une authentique profondeur. Les rythmes varient entre lenteur languissante au son de cordes ou de piano et lourdeur draconienne avec une basse et une batterie proéminentes !

On oscille ainsi entre violence et douceur, puissance et symphonie. ACOD sait maîtriser les nuances.

“Est-ce que tu les entends au loin ? les chants des morts…”

La touche originale pour cet album réside dans les textes mêlant anglais et français, et notamment les textes narrés en français qui ajoutent une ambiance solennelle à l’ensemble ! Ces textes parlent donc d’une descente aux Enfers, avec beaucoup de richesse et de description. ACOD nous envoûte poétiquement dans leur épopée infernale.

On se laisse aisément glisser dans l’abysse, ensorcelés par les “Oh together At the gates of hell. Side by side. Walk with me ! ”.

C’est ainsi qu’au fil des mélodies et des refrains entêtants, nous partons au cœur des enfers et des ténèbres où ACOD a su se tapir. Jérôme Grollier (Composition, Guitares / Basse / Orchestration / Batterie) et Frédéric Peuchaud (Composition, chant, paroles) réussissent à nous plonger dans leur univers et on s’y baigne avec délectation.

Mon coup de cœur de l’album est incontestablement le titre « The Prophecy Of Agony » dont je me suis imbibée une bonne dizaine de fois après la première écoute en chantant son antienne à plein poumons : “I see him on top of the cliff. Dancing in the moonlight.I hear him, shouting to the winds to the heart of Darkness.”The almighty clarity. Dies with ceremony. Enemy within the prophecy of agony”.

Cet album est réellement bien structuré, savamment abouti pour nous transporter directement aux portes de l’Enfer !

Une belle découverte pour ma part ! Et après l’écoute de Fourth Reign Over Opacities And Beyond, une chose est certaine, ACOD n’a pas fini de faire parler d’eux et de s’élever encore plus haut sur la scène metal française !

Pour marque-pages : Permaliens.

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