Disconnected : le side project qui fait mouche !

WHITE COLOSSUS

le 23 mars chez Apathia Records

Ivan Pavlakovic : chanteur / auteur

*Les membres de votre groupe ont travaillé ou travaillent encore sur d’autres projets, comme Adrian (guitare)  avec Melted Space. Comment vous est venue l’idée de vous réunir ?  Et est-ce qu’on pourrait considérer Disconnected comme un superband, l’expression américaine pour désigner plusieurs membres de groupes célèbres qui se retrouvent autour d’un nouveau projet?

On va se garder de se comparer aux Américains et aux superbands (rires)  même si Aurélien est un batteur connu dans le milieu. Il  joue  avec Mörglbl et Satan Jokers, a accompagné  Patrick Rondat et Ron Thal. Mais non on n’a pas la prétention à être un « super-groupe ».

La rencontre s’est d’abord faite entre Adrian et moi,  qui essayait de monter son propre groupe depuis plusieurs années mais ne trouvait pas les musiciens qui lui convenaient. On a été mis en relation par François (qui a réalisé le mix de l’album). J’ai écouté ce que faisait Adrian, j’ai eu un coup de cœur et j’ai eu envie de m’investir. Ça fait donc un peu un peu plus d’un an qu’on collabore ensemble, on a réalisé cet album et on en est bien contents.

*Justement concernant l’album, vous avez mis deux vidéos en ligne, quels sont les retours (vues, commentaires) ?

Au niveau des vues ça reste « gentil » car on n’a pas encore une énorme visibilité. C’est correct pour un groupe qui débute sans être pour autant faramineux. On n’est pas adeptes de l’achat de « vues », donc on n’est pas sur des chiffres à + 10, 20, 30 ou encore  de 100.000 vues.Après,  pas tout le monde achète des « vues » mais c’est quelque chose qui existe.

Maintenant les retours sont vraiment très bons, qu’ils viennent de France ou d’autre pays. On a eu de bon échos de Hollande, de Suède, des États-Unis, du Canada et d’Angleterre aussi.  On commence à avoir des gens qui  s’intéressent à nous un peu partout. C’est de bonne augure, le phénomène commence à prendre et on y travaille tous les jours.

*Concernant cet album, vous allez faire une tournée support ?

On est également entrain de travailler là-dessus. On est sur de la recherche de booking, on essaie dans un premier temps de se produire assez correctement en France tout en démarchant l’étranger. C’est beaucoup de mailing, de relationnel, de mise en contact, etc.  Pour l’avoir fait au sein d’autres groupes, je peux dire qu’ici on a des retours très positifs et je pense  que dans un futur assez proche on devrait arriver à quelque chose d’assez  sympa !

*Comment se passe la compo au sein de Disconnected ?

Adrian s’occupe de la compo de toute la partie instrumentale. Quand il m’a contacté il avait déjà tous les titres. On a donc fonctionné par mail (je suis à Montpellier et lui à Troyes) et je lui  proposait des lignes mélodiques en « yaourt » en anglais. Il me donnait son avis et on avançait comme ça. On a vraiment eu une accroche artistique. Une fois qu’on a été ok sur les mélodies on s’est mis à écrire les textes. J’ai donc écrit toutes les mélodies de voix et les textes.

*Et est-ce que vous avez plus accroché autour d’un style musical ou d’un thème / concept ?

Je ne peux pas parler en son nom, mais me concernant, ce qui m’a tout de suite attiré, c’est le fait que j’évoluais dans le metal mais pas dans ce style de metal. Du coup ça a été un challenge pour moi, j’étais dans un groupe de metal alternatif (Heavy Duty), un peu à la Stone Sour ou Five Finger Detah Punch, plus simple disons en termes de structures. Et donc me retrouver dans un cadre plus complexe au niveau des structures, des harmonies avec des influences plus prog, plus djent, j’ai eu envie de m’y frotter et je me suis pris au jeu.  J’ai essayé de mettre mon expérience et ma patte au milieu de tout ça.

*Qu ‘est-ce qu’on pourrait vous souhaiter pour la suite pour ce projet ?

Dans un premier temps d’avoir de bon retours, que les médias aient également envie de le faire découvrir au plus de monde possible. Que le public accroche à notre style, qu’il soit enclin à venir nous soutenir, déjà sur le net, puis par la suite de venir nous voir en concert. De réussir à tourner le plus possible pour pouvoir se construire une bonne fan base et accéder au niveau supérieur sur le prochain album.

*Est-ce que ça fait partie de votre démarche de concourir par exemple pour « The Voice Of  Hell » (lien) , sachant que cette année les règles ont changé et qu’il y a un show sur une main stage à la clé ?

On est déjà sur ce type tremplin,  mais il me semble que c’est un autre  concours qui  se passe par régions. Je ne m’en suis pas occupé, maisje ne crois  pas que ce soit « The Voice Of  Hell ».  A ce jour on est  présélectionné et  on doit encore  être  choisi  par la région Champagne-Ardennes. On devrait avoir des nouvelles d’ici peu pour savoir si on aura la « super » opportunité de jouer sur cette nouvelle scène  installée, il me semble, à l’entrée du festival. Soit le vendredi soit soit le samedi à 17h.

A propos Mlle S

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