Merci à Robin (Basse) pour cette interview faite le 22/02.
Vous mélangez l’anglais et le français au sein des textes de votre dernier album. C’est assez original et intéressant. Comment avez-vous fait ce choix ?
Sur nos trois précédents EP on a toujours chanté en anglais, puis c’est une demande qui s’est présentée. Les gens autour de nous, notre fan club, nous a dit que ça serait peut-être bien qu’on se mette à chanter en français. En France les groupes du même style que nous et qui chantent donc en français, ça ne court pas les rues. C’est donc un petit challenge et on s’est dit que que ce serait bien d’intégrer des chansons ou des passages en français et ça s’est fait sur cet album là.
On est assez content du résultat même si ce n’était pas vraiment évident au départ. On s’est fait un peu violence dans la mesure où on est influencés par des groupes tels que les Foo Fighters ou Nickel Back, et qu’on avait une vision plutôt internationale des choses. L’avantage de chanter en français est qu’on va toucher un public plus large chez nous et peut-être nous permettre d’atteindre une renommée nationale avant de s’expatrier à l’étranger.
Vous êtes originaires de Marseille et vous avez donc enregistré chez Loran Solus (DevenProd Studio) . Comment ça s’est passé ?
On a enregistré les deux premiers EP chez lui. Pour l’EP suivant on avait fait appel à d’autres intermédiaires et pour l’album on a décidé de retravaillé avec lui. Musicalement et humainement il y a un réel feeling, c’est quelqu’un qui est très à l’écoute et qui fait de la très bonne production. Ce n’est pas « simplement » un bon ingé son, il va plus loin, il fait vraiment des propositions artistiques de production pour avoir un super rendu.
Est-ce que vous avez exclusivement un groupe de compos ou également un groupe de reprises ?
Alors oui j’ai un groupe de reprises, Candy Frozen, pour la dimension plus « alimentaire ». On tourne dans les pubs, on fait des events privées comme les mariages, les enterrements (rires). Je ne suis pas intermittent et ça permet d’arrondir les fins de mois. C’est également le cas pour le reste des membres de Furiapolis, tout le monde a un travail à côté, on n’est pas musiciens à plein temps.
N’étant pas intermittents, est-ce que ce n’est pas trop compliquer de libérer du temps et accorder vos agendas pour tout ce qui est promo, concerts, enregistrements ?
Ce sûr que ce n’est pas toujours évident, on est obligé de faire beaucoup de concession et de prendre pas mal de jours sur nos congés. On essaie de choisir des créneaux qui tombent sur des week-ends ou des jours fériés et de ne pas trop entamer des semaines complètes.
Mais au final on y arrive et il s’avère que c’est un besoin presque vital. Je ne peux pas vivre sans musique, donc tant que physiquement je peux le faire et bien je le fais !
C’est vous qui vous chargez du booking ?
On ne fait pas appel à une structure de booking à proprement parlé à ce jour, mais on a Caroline qui s’occupe de la comm. et actuellement elle gère aussi les dates en plus de son rôle de community manager.
Vous en êtes autoproduction ?
Oui en effet, mais on a eu une très grosse aide participative suite à une crowfunding qui nous a permis de financer l’enregistrement, les clips, les goodies, etc. Et puis le reste vient de notre poche.
Comment en êtes-vous venus à travailler avec Replica pour la promotion ?
C’est Caroline qui a fait des recherches et qui nous a mis en contact. On est très content, ça permet de faire une super promo. Là on a une grosse journée d’interviews au hard rock café, vendredi on joue au Backstage O’Sullivans et samedi on tourne le clip d’un morceau du nouvel album.
On va tourner ça dans une pâtisserie un peu l’extérieur de Paris car le titre choisit parle du chocolat. De l’addiction plus précisément.
Au niveau de l’album qu’est ce qui vous a inspiré les textes ainsi que l’artwork qui est très joli mais très sobre ?
En effet, il est très sobre et c’est aussi l’effet qu’on veut rendre. L’idée de cette fabuleuse déesse vient de notre chanteur. Pendant la phase de composition il lisait un livre de François Cavanas, « La Déesse Mère ». Et c’était aussi la période du mouvement #balancetonporc. On a voulu à travers cet album ainsi que ce visuel montrer notre soutient envers les femmes.
Bien qu’il n’y ait pas de femmes dans le groupe, sur scène directement, on a toujours été managé et aidé par des femmes. C’est donc un moyen de leur dire qu’elles nous inspirent et qu’elles sont notre leitmotiv.
Je te laisse le mot de la fin.
Venez nous voir en live. Ne vous contentez pas d’écouter la radio ou des albums. Sur scène on fait un mélange de chant français et de gros rock US. Furiapolis vaut le coup sur album mais aussi en live où on propose un vrai univers et un show travaillé. Je pense que la vraie consécration et réalisation d’un groupe c’est sur scène avec le public, à travers le partage. Ce qu’on donne et ce qu’on reçoit en retour. Donc venez nous voir !
Merci pour ces si gentils mots ❤️