Lumière sur l’Interceptor fest !

Guillaume  – Chargé de communication pour l’Interceptor Fest.

  • L’Interceptor  Fest aura lieu les 5, 6 et 7 octobre prochain à Bordeaux.  Il s’agit de la première édition. Comment est né ce projet ?

Ce projet est né d’une association de salles, le Rock School Barbey et le Void. Il y a un lien d’amitié entre pas mal de personnes au sein des deux établissements, et de par  la  différence des profils des salles, on s’est dit que ‘association des deux lieux pouvait enfin nous permettre de proposer un festival dédié aux musiques extrêmes,  avec une programmation pointue qui serait inédite pour la région Nouvelle-Aquitaine.  On a profité des circonstances au niveau de la ville avec par exemple l’arrivée de la nouvelle ligne de train LGV, des facilités entre les grandes villes et les villes du sud-ouest pour mettre en place un festival qui corresponde à nos attentes au niveau de la région.

  • C’est donc pour ça que l’évènement se déroule à travers trois lieux. Comme tu l’as dit le Rock School Barbey, le Void mais aussi la place Dormoy.

Exactement. On avait en plus la volonté de promouvoir  les musiques extrêmes vis-à-vis du plus grand nombre,  notamment grâce à la place Dormoy qui nous a été mise à disposition. On voulait faire découvrir au public d’une part notre scène et d’autre part la ville de Bordeaux en elle-même avec son cadre encore très appréciable en octobre.  On a en général un temps agréable et ensoleillé,  c’est un peu l’été indien.  Donc ça permet aux gens de déambuler dans Bordeaux, d’une salle à l’autre, tout en ayant pas trop de marche à faire. On ne veut pas proposer un marathon aux festivaliers  (rires), les deux salles sont espacées  disons d’un kilomètre, un kilomètre et demi. Ce qui laisse le temps  entre les concerts de découvrir la ville.

  • Quel a été votre fil conducteur pour définir la prog. musicale ?

Pour la programmation d’un festival surtout en première édition,  je dirai qu’on avait la possibilité de présenter tout l’éventail des musiques extrêmes avec également des styles qui nous tiennent  à cœur comme le heavy trash, ou le doom.  On voulait donc programmer un large panel mais après je dirai aussi que ça dépend de circonstances, de bonnes occasions qui ont fait qu’on se retrouve avec cette affiche qui est assez diverse, mais quand même très pointue comme on le voulait à la base.

  • Si des groupes souhaitent jouer lors de la seconde édition, comment doivent-ils s’y prendre?

Tout simplement prendre contact avec nous sur notre messagerie Facebook. On reçoit assez souvent des propositions  qu’on transmet à la programmation qui répond aux groupes en leur disant s’ils correspondent ou pas aux attentes de la programmation de l’année prochaine.   En espérant bien entendu qu’il y ait une seconde édition.

  • Niveau visuel qu’est-ce qui vous a inspiré, quel est le message de cette affiche ?

On a quelque chose qui est cher à toutes les personnes qui sont à l’origine de la création de ce projet, c’est l’amour de la « highway ». Travaillant au Voïd, c’est vrai qu’on a aussi vocation à être une salle underground.  Et puis on est aussi tous fans de Mad Max, et en cherchant, on s’est retrouvé avec ce nom, l’Interceptor qui est la voiture de Max et qui réunissait à peu près tous les critères qu’on aimait. Donc on construit l’image  autour de cette fameuse voiture.

  • Il reste un mois avant le début de l’Interceptor, je te laisse le mot de la fin pour convaincre le public de répondre présent.

Je vous invite tout simplement à venir à l’Interceptor ! Venez découvrir Bordeaux, venez découvrir nos goûts musicaux, notre programmation. Tant qu’à faire venez aussi boire des bières ! Il y a plein de lieux à visiter à Bordeaux, alors profitez-en pour vous faire un week-end de détente et de concerts.

A propos Mlle S

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